1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1041)


    Datte: 19/07/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... pièce, le ton chaleureux de sa voix, ses mains tendues vers moi de façon innocente, amicale me firent baisser ma garde et m’approcher lentement de Lui. Plus de dix mètres nous séparaient, et alors que j’avançais de ma démarche chaloupée, féline mais innée de mannequin défilant, il me dit : - Votre démarche Madame, est celle d’une diva du spectacle, votre déhanché si merveilleux, votre pas découvrant votre jambe si finement musclée avec une cuisse digne de figurer sur l’un de mes tableaux. Vos Salomé, Madame vous vont à merveille découvrant votre coup de pied et la cambrure de vôtre voûte plantaire. Décidément, je vous retrouve telle qu’en vous-même, vous fûtes ! Ah ce subjonctif, mode que j’adore tant, preuve à mes oreilles d’une éducation sérieuse et raffinée. Avec un sourire franc, il continua : - Accepteriez-vous, Madame, de retourner au bout de la pièce, rien que pour vous faire revenir et admirer votre démarche, la souplesse féline de votre corps, votre grâce naturelle démontre à l’envie votre naissance. Comme je restais ébahie, médusée, il ajouta avec un bon sourire aimable : - S’il vous plait ! Retrouvant un brin de superbe et de façon professionnelle, je revins au début opposé de l’endroit où se situait le Châtelain, et, avec un sourire cette fois-ci, refit à nouveau la démarche, accentuant légèrement mon chaloupé. Je m’approchais de Lui avec des yeux de chatte, gardant quand même mes griffes en éveil au cas où. - Pardonnez-moi, Madame, seriez-vous bien née ? Noble ...
    ... même peut-être ? - Me redressant fièrement : Noble assurément comme Vous, Monsieur le Marquis et portant blason, de la Cour mes ancêtres étaient et j’entends poursuivre ce rang. - Parfait Madame, parfait, assurément. Comment avait-il deviné, mais qui donc est cet homme ? Arrivée à la porte où il se trouvait, il s’esquiva puis m’offrant sa main, à la manière d’un Seigneur de la Cour, m’invitant avec tact et délicatesse à y poser la mienne, il me fit entrer dans une autre pièce, plus vaste encore, plus richement décorée. J’avançais à ses côtés comme une princesse avec la main dans celle de son Seigneur. De larges fauteuils de cuir ancien étaient disposés en face d’un formidable bureau Louis XVI et nos mains se levaient pour enjamber les dossiers. Dans cette pièce aussi, il y avait une immense cheminée, mais celle-ci était dotée d’un feu d’enfer qui irradiait toute la pièce d’une lumière orangée, les flammes faisant crépiter une énorme bûche de bois dans l’imposant foyer. La pièce était aussi ornée d’un volumineux lustre en cristal duquel une lumière diaphane tombait ajoutant aux ombres des multiples pièces de collection posées sur des meubles très anciens. La chaleur du feu était douce et rassurante. Je me détendais lentement. Cette pièce respirait le calme, la sérénité, et l’attitude polie, galante du Maître des lieux y participaient également. - Veuillez prendre place s’il vous plait, me dit-il en me montrant un fauteuil sur lequel trois femmes de ma corpulence auraient pu ...
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