De bien douces gammes...
Datte: 23/07/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
hagé,
extracon,
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
confession,
occasion,
extraconj,
Notre chef de chœur est d’un calme extraordinaire. Et pourtant ce n’est pas facile d’expliquer que deux croches sur la partition équivalent à une croche pointée-double croche. Subtilité de l’interprétation de la musique baroque ! N’empêche que notre chorale fonctionne à merveille, quand bien même nous ne sommes que des amateurs, et dont l’âge moyen montre que nous ne sommes pas sortis l’an dernier du conservatoire. Certes nous ne sommes pas tous retraités, mais nos plus jeunes choristes ont dépassé la quarantaine fatidique qui faisait jadis entrer dans l’âge canonique. Nous nous retrouvons donc chaque mercredi soir à essayer de déchiffrer du Monteverdi, du Bach ou du Rameau, mais également, nous poussons l’audace à chanter des œuvres plus modernes comme celles de Darius Milhaud ou de Francis Poulenc. Ma femme et moi fréquentons depuis quelques années ce groupe musical. Les répétitions sont épuisantes mais toujours dans la bonne humeur. Et une fois la dernière note chantée, nous nous attardons pour bavarder dans le vestibule de la salle communale. Un soir, je m’aperçois que j’ai oublié une partition dans la salle de répétition. J’y retourne, n’allume que le minimum d’éclairage. Je sens une présence dans la pièce. C’est Marie, une de nos choristes. Elle n’est pas musicienne, mais chante avec une voix assurée, et avec justesse. De plus, elle peut sembler détonner dans cette chorale dont les membres sont plutôt « intellos », des enseignants, des cadres, ou des commerçants. ...
... Elle est d’un milieu plutôt modeste, et doit faire des ménages pour boucler des fins de mois depuis que son mari l’a quittée. Je ne saurais lui donner d’âge, mais elle doit sans doute avoisiner les 45 ans. Son visage n’est pas joli, mais d’une grande douceur. Je suis à un âge où, il faut être honnête, en matière de sexe il est plus facile d’écrire ses mémoires ou de décrire ses fantasmes que de démarrer au quart de tour. Mais, quelques instants auparavant, lors de la répétition, j’avais été troublé par ce chemisier dont le bouton était ouvert, et qui laissait apparaître la dentelle du soutien-gorge. Et ce trouble s’était traduit par une bien agréable crispation tout en bas de mon ventre. Je n’avais pas jusque-là d’attirance particulière pour Marie. Pourtant, elle a un physique agréable, du moins un physique qui devrait me plaire : mince et menue. Mais j’ai une sorte de méfiance car son regard est souvent insistant, y compris en présence de ma femme, me mettant ainsi dans une sorte de gêne. Marie s’approche de moi. Me fixe. Et, avec ses lèvres, vient chercher mes lèvres. Je suis surpris. Et de me dire : — Ne me laisse pas seule. J’ai un temps d’hésitation. — Marie, tu sais que nous avons beaucoup d’amitié pour toi. Et que nous comprenons que ta solitude te pèse.— Tu ne comprends pas que… Je n’entends pas la fin de la phrase. Je sais que je ne puis m’attarder dans cette pièce car si tout le monde continue à bavarder dans le hall, il n’y a aucune raison que la recherche de mes ...