1. Photographier, c'est ma passion et mon métier


    Datte: 30/06/2017, Catégories: fh, fhh, couleurs, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation intermast, Oral pénétratio,

    ... cyclistes après l’effort. Des milliers de photos, pas toutes réussies, dans lesquelles Karine avait du mal à faire un tri. Ce premier album fut une réussite totale. Les librairies spécialisées ont commandé du réassort assez vite, confirmant le choix judicieux de la cible. Aux anges, Karine s’est mis en tête de réaliser un second opus, plus intimiste, plus centré, plus ciblé. Elle voulait un florilège de beautés humaines, une recherche à la Courbet, quelque chose de sensuel, voire même d’érotique. Ce registre ne me tentait pas trop, mais elle m’a vite convaincu d’essayer. Nous avions convenu qu’au moindre doute de ma part, nous passerions à autre chose. Elle n’a pas voulu me forcer, juste me faire tenter l’expérience, exalter mon sens de l’observation, me révéler à moi-même mon regard acerbe. Elle m’a proposé plusieurs modèles que nous avions les moyens de rémunérer. Les agences de mannequins ont vite compris notre demande et nous ont proposé des dizaines de modèles. Des brunes, des blondes, des rousses, des maigres, des rondes, des jolies, des quelconques, des femmes aux seins laiteux, des femmes aux seins discrets, des fesses rondes, des fesses plates, des grandes, des petites. Derrière mon objectif, je tentais de faire ressortir leur âme, ce qu’elles avaient de plus beau. Davantage motivé lorsqu’elles n’étaient pas d’une beauté parfaite, mes choix se sont orientés de plus en plus consciemment vers des mannequins plus âgés, des femmes plus mûres, des femmes aux rides ...
    ... naissantes, des femmes déjà mères, des veuves, des déçues de la vie. J’adorais fixer leur beauté ultime, comme si ma fantasmagorie se révélait au travers de leurs yeux tristes soudain pleins de sens, comme si j’extirpais de leur cœur la flamme qui y était cachée. Beaucoup m’ont remercié en voyant les épreuves, pleurant parfois en découvrant sur le papier mat le reflet d’une réalité, la leur, qu’elles avaient enfouie. Karine fut surprise de la profondeur de ces clichés travaillés à l’énergie vitale, pleurant parfois elle aussi en réalisant à quel point ces femmes d’apparence quelconque pouvaient savourer au travers de mon objectif un renouveau salvateur, une autre vie jusque-là cachée. Alors que nous discutions de ses envies pour son anniversaire, Karine m’a demandé des photos d’elle. Cadeau tout simple, facile à réaliser pour moi, peu coûteux, mais qu’elle désirait par-dessus tout. J’avais rendu ces femmes tellement belles qu’elle voulait elle aussi que je puisse la voir autrement, sous une lumière parfaite, dans des positions inattendues, dans des situations burlesques, sous un angle nouveau. J’avais peur de l’exercice, peur de ne pas parvenir à la rendre plus belle qu’elle n’était déjà. J’avais, j’ai la femme la plus belle du monde, et la magnifier me semblait illusoire, impossible, chimérique. Mes premiers essais ont tourné au fiasco. En tout cas vu de ma fenêtre. Karine trouvait formidables des clichés que j’aurais volontiers jetés. Non seulement l’image que je capturais n’était ...
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