1. Photographier, c'est ma passion et mon métier


    Datte: 30/06/2017, Catégories: fh, fhh, couleurs, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation intermast, Oral pénétratio,

    ... pas plus belle que celle que mes yeux voyaient, mais je trouvais ces clichés vides de sens, sans âme, inutiles, vains et vides. Karine en était dépitée. Pas de la qualité des photos, mais de mon regard contrit. Elle m’a proposé un soir de la laisser faire, de m’offrir des angles et des postures sans écouter mes consignes. Le jeu était simple. Elle pouvait bouger, se déplacer, parler, faire ce qu’elle voulait. À moi de concevoir les éclairages et les reflets, de capturer les instants magiques si j’en découvrais, de me laisser aller. Ce fut une soirée magnifique. Elle avait eu raison sur toute la ligne. J’avais shooté sans calcul, sans volonté primaire. Elle s’était mue sans contraintes, libre, aérienne. Elle s’était habillée, déshabillée, pliée, tournée. Des centaines de photos d’une Karine nouvelle sont sorties de la mémoire de mon reflex, dévoilant par transparence sa nudité émoustillante, saisissant un regard amoureux, exaltant une posture cambrée qui m’avait échappé. Elle était belle. Belle plus encore que ce que mes yeux pouvaient voir. Ses fesses, ses seins, ses cheveux, ses mains, sa bouche, ses yeux, son regard, ses mouvements lestes et agiles, ses pieds menus, son ventre plat et vibrant, son cou précieux, son nez aquilin, son menton volontaire, mes clichés avaient tourné à l’étude de détails, des détails tous plus magnifiques les uns que les autres, malgré quelques soucis d’éclairage ou de netteté. La plus belle des photos, selon mon regard avisé, la représentait ...
    ... alors qu’elle me tournait le dos, nue, le visage tourné vers le côté. On y voit un mouvement souple, un pied légèrement avancé. Ses mains sont à mi-hauteur, comme en appui sur l’air. Le talon se sa jambe gauche est légèrement relevé. Ses fesses, très hautes, bombées, semblent bouger un peu. Les muscles de sa fesse gauche, légèrement plus haute, sont gracieusement tendus par l’effort. C’est une pause qu’un sculpteur adorerait obtenir, mais pour lui c’est impossible de figer cet instant unique. Un sculpteur, il aurait aussi voulu saisir le sujet de face, découvrir ses seins, son visage, l’avant de ses cuisses, son ventre, ses cheveux. Un sculpteur, il aurait réalisé avec ce sujet un objet de désir à l’état brut, un fantasme d’homme ou de femme épris de beauté pure. Seule la photo permettait de capturer cet instant, gardant secrète la face du sujet, et créant ainsi la possibilité à celui qui regarderait le cliché d’imaginer ce qu’il ne pouvait voir. Et en toute certitude, je savais que ce qu’il imaginerait serait infiniment moins beau que le corps magnifique de Karine. Surmotivé par cet épisode, j’ai continué à écouter ses envies, à me plier à ce qui n’était finalement pas des caprices. J’ai figé son corps de face, de côté, debout, allongé, cambré, penché, sous toutes les coutures. Emportée par son élan, elle a offert son intimité à mon objectif, se prêtant à un jeu exhibitionniste dont nous n’avions pas évoqué la possibilité jusque-là. L’espace d’une soirée, elle a laissé libre ...
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