1. Photographier, c'est ma passion et mon métier


    Datte: 30/06/2017, Catégories: fh, fhh, couleurs, Collègues / Travail cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation intermast, Oral pénétratio,

    ... salive abondante, je me demandais comment rendre ces sensations palpables au travers d’un cliché, comment rendre compte des odeurs, des bruits, des tensions intérieures, des plaisirs purement physiques, de l’extase, de l’irruption des semences. Pris dans un tourbillon mental intense, je me demandais aussi comment fixer l’osmose, la fusion des sens, la communion des corps, l’empire de la luxure. Je ne me suis même pas aperçu que ma verge reprenait de l’ampleur dans la main de Karine. C’est en sentant le feu qui couvait dans son vagin que j’ai compris que nous ne faisions plus qu’un, dans un accouplement bestial. Fiché dans sa chatte, m’activant pour la contenter, je rêvais de la voir tout entière prise avec force, bousculée, pénétrée profondément, décollée du sol, soulevée par des spasmes de plaisir. En la baisant avec vigueur, je me voyais au-dessus de nous-mêmes, capturer de mon reflex Nikon ses yeux révulsés par le plaisir, ses cuisses écartées à l’extrême pour me recevoir tout entier. Puis mon corps a disparu. Un homme devant mon appareil s’occupait de la rendre belle, de faire exulter ses sens dans un acte d’amour total, un partage de jouissances infini, une extase longue et douloureuse. Nous avons joui ensemble dans une explosion totale, un renversement des pôles subit et violent. Il ne me restait qu’une angoisse : celle de n’avoir pas pu garder la pellicule de nos ébats, les premiers de cette intensité, les premiers à ce niveau de partage, les premiers durant ...
    ... lesquels j’avais l’impression qu’aucun de nous deux ne s’était privé de quoi que ce soit, ni n’avait retenu ses envies. Nous nous connaissions bien, Karine et moi. Souvent, elle était capable de terminer mes phrases, comme j’étais capable d’imaginer les siennes. Quand nous avons reparlé de cette nuit magnifique et que je lui ai dit à quoi je pensais alors que je coulissais avec vigueur entre ses cuisses, elle a compris que j’étais attiré par l’idée de la photographier avec un autre. Cette idée lui faisait peur. Elle craignait de ne pas oser se mettre nue, laisser la peau d’un étranger toucher la sienne, dévoiler aux yeux d’un inconnu ce qu’elle me réservait. La promiscuité l’effrayait, mais l’idée l’excitait tout de même. La lutte entre ses réticences et ses envies s’est soldée par une victoire de l’envie d’essayer, de se jeter dans le vide, de livrer son impudeur à mon appareil photo, et de laisser l’histoire s’écrire des clichés que j’allais prendre. Karine s’est occupée de sélectionner quelques modèles auprès de l’agence. Des beaux jeunes hommes, musclés, bronzés, tatoués, avec des gueules d’anges ou des tronches de voyous. Nous avons fait plusieurs séries stériles, où la présence de deux corps magnifiques ne suffisait pas à créer quelque chose d’unique. Il manquait de l’envie, de la proximité, de la complicité. Les photos les plus belles, je les ai prises avant les poses. Quand elle se déshabillait, gênée, regardant son partenaire du coin de l’œil, jaugeant ses qualités ...
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