"Les Vacances" : après la lecture, dans un train
Datte: 28/07/2021,
Catégories:
fh,
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jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
forêt,
train,
Oral
fouetfesse,
orties,
init,
nostalgie,
initiatiq,
prememois,
... plus grandes dans l’ouvrage que je venais de lire. Il me demanda si je désirais qu’il m’en parle (au diable la concordance des temps, qui est de plus en plus démodée !). Je répondis par l’affirmative. Voici ce qu’il m’a dit. Je pense n’avoir rien oublié, ou si peu de choses. Je suis désormais une vieille femme mais ma mémoire est fidèle, mieux que je ne le fus moi-même au cours des vacances qui suivirent et même plus tard, en raison sans doute de cette ferroviaire rencontre… Vous venez de lire, jeune fille, que Camille et Madeleine se marièrent à l’âge de vingt ans, furent très heureuses, et que Marguerite épousa Paul. La comtesse ajoute : quand elle fut grande, ce qui est une évidence ! Mais voyez-vous, c’est ce qu’elle ne dit pas qui est le plus intéressant à mes yeux et surtout dans mon souvenir. Camille et Madeleine se présentèrent évidemment vierges au mariage, et pourtant… Quant à Sophie, hé hé hé ! Et que le pauvre Relmot, l’idiot du village, complètement déshabillé, fut fouetté de verges et frotté d’orties par de vilains garnements et défendu par Paul et son ami, voilà qui est exact. Ce qu’elle ne dit pas, la sadique comtesse, c’est que Camille a vu toute la scène, dissimulée derrière un buisson, et que son cœur battait très vite parce que c’était la première fois qu’elle voyait un garçon nu. Elle pouffait ensuite, lors de certaines baignades, quand l’un de ses cousins, contrefaisant Relmot, affirmait quepour ça oui, ça fait du bien la mare ! Et elle regardait leurs ...
... caleçons de bain en s’imaginant des choses… Nous étions évidemment bien plus grands que le dit la comtesse, qui nous maintient tous et toutes, mensongèrement, dans un âge assez tendre pour que les affaires sexuelles – n’ayant pas peur des mots – ne soient pas une préoccupation pour nous. Ni, surtout, une occupation ! Elle raconte également, puisque nous en sommes à son aspect divin marquis plutôt que pieuse comtesse, que la méchante Jeannette, fille de la meunière, qui avait volé la poupée de Marguerite, a été bien fouettée par sa mère et qu’on l’entendait crier à plus de deux cents pas. Paul et son ami n’étaient pas à deux cents pas. La meunière leur avait dit qu’elle allait punir sa fille sous leurs yeux. Robe retroussée, petite culotte baissée, hé hé hé… elle avait les fesses bien rouges, la fille de la meunière ! Rebondies et rouges sous les verges. Et ce n’était pas une poupée qu’avait volée Jeannette, mais des bas de soie. Il y a aussi, çà et là, vous venez de le lire, des coups de cravache et des pauvres diables liés et battus comme plâtre. Et Sophie prisonnière de l’arbre creux. Sophie hamadryade, comme dirait Mirbeau ! Vous ne connaissez pas ? C’est dansLe jardin des supplices. Je vous en conseille la lecture. L’homme souriait de ses yeux clairs et de ses lèvres qu’habillait une courte moustache poivre et sel. Où voulait-il en venir ? Il cherchait manifestement à m’émouvoir, et il y réussissait à merveille. J’aurais pu me renfrogner, me détourner, hausser les épaules, ...