"Les Vacances" : après la lecture, dans un train
Datte: 28/07/2021,
Catégories:
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jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
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fouetfesse,
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... chez les sauvages l’habitude de se baigner dans les rivières ou dans la mer. Il avait même, luxe inouï pour l’époque et rare encore de nos jours, hélas, installé une salle de bains dans son hôtel et dans sa résidence de vacances. Les De Fleurville l’imitèrent assez vite, si bien que nous avons tous pris habitude d’être totalement propres. J’ai, bien entendu, conservé cette heureuse coutume. Ce que je vais vous narrer maintenant, si vous le souhaitez, c’est ce qui nous est advenu au cours des vacances de l’année qui précéda le mariage de Camille. C’était une superbe jeune fille, épanouie, fort belle. Tout comme vous, mademoiselle, qui êtes des plus charmantes ! Ne rougissez pas, cela vous rend encore plus… adorable. J’allais dire désirable mais je n’ose. Cela ne semblant pas vous choquer outre mesure, eh bien je le dis : désirable. Adorablement désirable ! Paul disait que chez les sauvages on se baignait nu et que c’était fort agréable. Nous avions la mare dans laquelle le pauvre Relmot avait été soulagé de ses piqûres d’orties. Nous y allions, Paul et moi, d’abord en cachette puis en espérant vaguement qu’il prendrait fantaisie aux filles de nous y rejoindre, de nous voir nus et, pourquoi pas, de nous imiter. Billevesées que cela les premiers temps ! Puis nous décelâmes quelques remuements discrets dans les buissons aux alentours, et des rires étouffés. Nos cousines avaient le visage rouge quand nous allions les retrouver. Camille était presque fiancée à un jeune vicomte ...
... qui était loin. Elle ne manifestait d’ailleurs pour lui qu’un bien chétif intérêt. Madeleine, après s’être copieusement moquée de moi pendant des années, semblait me trouver assez à son goût. Un beau jour de canicule, rafraîchis par un bain bienfaisant, nous allâmes, Paul et moi, retrouver les filles dans le bois aux cabanes. Nous leur reprochâmes gentiment, une fois de plus, de n’être pas venues nous rejoindre. Elles répondirent qu’elles venaient de prendre un bain dans la salle destinée à cet effet. Ensemble ? avons-nous demandé. Elles répondirent non avec un petit rire gêné. Les anciennes petites filles modèles savent mentir, ai-je pensé. Paul et Sophie, qui venaient de se fiancer, s’isolèrent dans la cabane de branches et de feuilles édifiée à la mode sauvage. Ils voulaient, dirent-ils, évoquer ensemble leur naufrage. Proche naufrage que celui de la virginité de Sophie, me suis-je dit ! J’étais donc seul avec Camille et Madeleine. Des bruits de baisers et de vêtements froissés, provenant de la hutte dans laquelle se serraient Paul et Sophie, nous tenaient en haleine. Je proposai d’aller, par discrétion, dans une des cabanes en planches. Elles m’y suivirent, s’installant de part et d’autre de moi sur les vieux tissus qui recouvraient une partie du sol, d’abord tous assis en tailleur puis, pour plus de confort, les jambes allongées et le dos appuyé contre les planches, face à la porte. Porte bientôt fermée par Camille, qui se plaignit d’un courant d’air pourtant inexistant. ...