"Les Vacances" : après la lecture, dans un train
Datte: 28/07/2021,
Catégories:
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jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
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... repartir dans le couloir. Il n’aurait aucunement insisté, j’en étais certaine. Mais il avait su piquer ma curiosité par son « et pourtant… » après avoir dit que Camille et Madeleine arrivèrent vierges au mariage. C’était comme s’il avait lu dans mon cœur. Je l’ai donc laissé continuer. Mais était-il vraiment l’un des personnages du récit ? J’ai pensé qu’il pouvait être Paul, et j’ai parlé du naufrage et des sauvages. Ah ! Ce que la comtesse ne dit pas non plus, c’est que M. de Rosbourg ne pouvait pas rester chaste pendant cinq ans, bien sûr ! En fait de sauvages, elle ne parle que d’hommes et de garçons. Il fallait bien qu’il eût des femmes quelque part ! Or ces primitifs pratiquaient ce que l’on commence à appeler l’amour libre. Quoi de plus naturel, en effet, que de partager ses femmes avec le grand chef blanc qui maniait si vigoureusement la hache ? La hache et autre chose aussi, hé hé hé ! Et certaines jeunes filles étaient bien mignonnes, paraît-il, en dépit de leur couleur café au lait. Car c’est à tort que la comtesse prétend que ces sauvages étaient rouges. Mais je vois à votre regard que vous venez de comprendre que je ne puis être Paul. C’est à dessein que j’ai dit « paraît-il », pour vous éclairer. Jacques étant bien trop jeune, je ne peux donc être que Léon ou Jean. Vous venez de lire que Jean épousa Sophie de Réan. Eh bien ils sont, avec leurs trois beaux enfants, pour un mois à Pornichet et je m’en vais les rejoindre. Oui, je suis le vantard, le poltron, que ...
... dis-je, le pleutre Léon, que l’amitié de Paul va transformer du tout au tout. Ah, elle ne me fait pas de cadeaux, la comtesse ! Elle se doute bien, pourtant, que ce n’était pas que pour faire le malin que j’ai prétendu vouloir me glisser dans l’arbre creux où Sophie avait failli périr étouffée. J’avais imaginé y être emprisonné tout contre Sophie, lèvres à lèvres, ventre à ventre, ses seins aplatis contre ma poitrine en feu ! Combien de fois me suis-je isolé avec elle dans une de nos cabanes ! Mais je n’osais rien. Nous n’osions rien. Nous nous observions en silence. Les autres n’étaient jamais bien loin. Camille et Madeleine, plus grandes, m’intimidaient beaucoup. Madeleine avait mon âge mais les filles mûrissent bien plus vite que les garçons. Pendant quelques années, les diverses vacances ne permirent que frôlements esquissés, baisers trop chastes, rires gênés, chevilles entrevues, et même la naissance d’un sein quand il faisait vraiment très chaud. Les gens ne se baignaient guère à cette époque. Ils n’étaient d’ailleurs pas très propres. Les messieurs prêtres s’efforçaient de dissuader la population de trop se laver. La crasse était censée éloigner les tentations de la chair, et il ne fallait jamais être nu. Les culottes des dames étaient fendues pour qu’elles n’aient jamais besoin de les ôter. Paradoxe, cela pouvait permettre, au contraire, de voir ce qu’il ne fallait pas quand on faisait d’innocentes galipettes ! Grâce à Dieu, Monsieur de Rosbourg, lui, avait ramené de ...