1. Carine et son mystère


    Datte: 29/07/2021, Catégories: fh, jeunes, bizarre, hotel, fdomine, dispute, Oral pénétratio,

    Cette fille, j’ai passé deux nuits avec elle. Vingt ans ont passé. J’y pense encore. J’aimerais la revoir. Ou plus exactement, savoir si un homme est parvenu à l’apprivoiser, à percer son mystère. Moi, j’ai échoué. Et je me suis enfui. J’étais sans doute trop jeune. J’avais peur de ce que j’avais découvert, peur d’elle en fait. Je l’avais rencontrée en boîte, un jeudi soir, lors d’une « soirée infirmières », plan classique de tous les étudiants de la ville. Car ces filles, étudiantes elles aussi, étaient réputées pour n’être pas trop farouches. Elle était là, assise avec un groupe d’amies, mais un peu à l’écart. Je l’ai regardée un moment. Ses amies riaient, dansaient, riaient. Pas elle. Elle n’était pas moche, mais ne faisait rien pour se mettre en valeur. Un jean’s, des mocassins, un pull, une coupe de cheveux banale, pas de maquillage. Ses amies s’étaient levées pour aller danser. J’en ai profité pour lui demander si je pouvais m’asseoir à côté d’elle. Elle a accepté, sans enthousiasme. Dans ce genre de circonstance, vous savez vite si vous plaisez à une fille ou si vous perdez votre temps. Là, aucun indice, ni d’un côté ni de l’autre. Je faisais l’essentiel de la conversation. Elle ne la relançait jamais. Ses réponses étaient brèves. J’ai fini par lui demander si elle s’ennuyait avec moi : — Non, pas du tout. Au contraire, même. Je suis comme ça. Si ça ne te plaît pas, je peux te présenter mes copines. Son ton n’était pas agressif. Mais neutre, presque résigné. Elle ...
    ... m’intriguait. Et plus je le regardais, plus je lui trouvais du charme : mince, traits réguliers, mains fines. Ne lui manquait qu’un sourire. Je l’ai invitée à danser. Sous son pull, je sentais une chair ferme et chaude. Elle ne refusait pas la pression de mes mains, mais restait à distance, tête en arrière. J’ai fait une dernière tentative, sans vraiment y croire : — Je pars demain soir chez un copain. Ses parents ont une maison sur la côte. On va faire du surf. Ça te plairait de m’accompagner ?— Oui, pourquoi pas ? J’ai quitté la boîte avec son adresse, et un rendez-vous pour le lendemain soir à 20 heures. Mais avec toujours autant de questions dans la tête. Carine louait une chambre chez un couple de gens assez âgés. Quand je suis passé la prendre, déception : elle n’avait fait aucun effort pour me plaire. Toujours un pull et un jean’s, des ballerines, pas de maquillage. La route a été longue. Elle a tout de suite mis la radio, comme pour éviter une discussion, et regardait droit devant elle. En revanche, une fois chez mon copain, il lui a semblé naturel de partager ma chambre. Elle a posé son sac à côté du mien au pied du lit, est allée mettre sa trousse de toilettes dans la salle de bains, exactement comme si nous sortions ensemble. Nous avons brièvement dîné avec mon copain et sa petite amie d’alors. Elles ont sympathisé, parlé de leurs études respectives. Bruno, mon copain, m’a rejoint dans le salon : — C’est qui cette fille ?— Je ne sais pas, je l’ai rencontrée hier soir à ...
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