Le miroir aux alouettes - Histoires de Sexe

Le miroir aux alouettes

... profond, jusqu’à ce qu’elle gicle un cri à s’en boucher les tympans. Angela ainsi mise, ses cuisses écartées autour des hanches de Max, ses fesses plaquées sur ses genoux, ses bras ouverts en croix, sa tête calée contre les coussins, Maxime commença à la labourer, pilonnant sa fente à grands coups. Un voile de transpiration courait sur leur corps. – Tu la sens… ? demandait Max sans discontinuer, les tempes bourdonnantes. Tu la sens, hein… ? – Hummm… Oui… Enfonce… Enfonce… Oui ! Oui ! Plus fort ! Leurs paroles, véritables cortèges de phrases sans suite, résonnaient dans la pièce. Angela ondoyait contre Maxime avec violence, son ventre scotché à celui de Max, sa chatte besognée brutalement. Un concert de gémissements monta de la glotte d’Angela, de plus en plus aigus, à mesure que la volupté assaillait son vagin martelé. Max lui balança quelques coups de boutoir bien sentis avant d’exploser dans un râle. Angela poussa un cri, ses doigts agrippés aux fesses moites de Max, tandis qu’il se vidait en elle, et retombait épuisé sur son corps souple et brûlant. Leurs souffles se mêlèrent, haletants. – Wouuuh… fit Angela, échevelée. Ça fait longtemps que tu ne m’avais pas baisée comme ça… Elle doit t’en faire voir de toutes les couleurs, ta gonzesse… Maxime roula sur le dos, reprenant son souffle, mais ses sourcils se froncèrent. – De quelle « gonzesse » parles-tu ? demanda-t-il alors, un peu agacé. – Tu le sais très bien, allons, Max… Il s’assit brusquement, et chercha des yeux ses ...

... vêtements, sentant la colère revenir en lui. Il avait pensé que baiser avec Angela apaiserait la violence de ses émotions, mais l’effet n’avait hélas pas duré… – Je n’ai pas revu Mériade depuis des mois, dit-il d’un ton cassant, en se rhabillant. Angela le surveilla du regard, sans bouger, un petit sourire aux lèvres. Puis elle se leva, souple et gracieuse, et toujours nue, se dirigea vers la cuisine, où elle essuya ses cuisses trempées avec un sopalin. Ensuite, elle prépara deux tasses de café avec de la poudre instantanée. Une fois vêtu, Maxime la rejoignit et prit la tasse de café qu’elle lui tendait, toujours en silence. En buvant, il croisa son regard sardonique, et se sentit de plus en plus furieux. – Tu sais bien dequi je parle, dit-elle enfin, calmement. Le breuvage amer et brûlant le fit grimacer. Il reposa la tasse un peu trop fort, et se détourna de sa maîtresse. – C’est une gamine, répondit-il un peu méchamment. Elle ne sait rien du sexe, de l’amour. Que veux-tu que je fasse d’une fille pareille ? Angela ne disait rien. Elle le regardait très attentivement par-dessus sa tasse de café, pensive. Maxime resta quelques secondes immobile, l’air sombre, puis il se résigna à partir, et à affronter ses propres démons… Il reprit son casque et une fois sur le seuil, il se retourna vers la belle jeune femme brune, qui le considérait toujours en silence, debout dans la cuisine. – Merci pour le café… et le reste, dit-il alors, un peu gêné. Tu salueras ton mari de ma part. Angela ...