1. Gudrun (1)


    Datte: 04/08/2021, Catégories: Divers,

    ... oublié, c’est une lutte entre ma tête et mon corps. De repenser à cette présence très virile derrière moi pendant le trajet me trouble à nouveau et je sens que mon corps n’obéis plus à ma tête, je suis effarée. Le lendemain, je fus conduite pas ma servante vers le hammam et là, je fus entourée d’une quinzaine de femmes qui transpiraient encore toutes emballées dans leur vêtement. « Faut-il que je les copie en restant habillée ou si je peux alléger ma tenue ? Me demandais-je, je pose la question à ma servante : — Il faut que je profite du hammam toute habillée ou si on peut alléger la tenue. — Cela dépend de vous, je suis sûr qu’elles seront très curieuses de vous voir nue, mais je ne crois pas choquée, vu que vous êtes une étrangère. Bon je ne vais pas m’aligner par principe sur les habitudes locales, mais au contraire, rompre avec la tradition qui est très lourde ici et je tombe tous mes habits, me présentant comme Ève aux premiers jours. Là les commentaires vont bon train, elles sont très curieuses de voir ma blondeur nordique qui les intrigue, elles vont même jusqu’à vouloir toucher, ce qui ne me gêne pas trop, vu les câlins que j’avais subis, pendant le séminaire. Elles me proposent de me peindre les mains au henné, pourquoi pas, ce qu’elles me montrent m’a l’air très joli. Je me retrouve avec les mains toutes marquées de caractères arabes que je ne comprends pas, mon arabe est vraiment trop élémentaire. Après le repas, Ami me convoque dans sa chambre. — Bonjour, ...
    ... regardez par la fenêtre ? — Bonjour. Dis-je laconiquement. Je me dirigeais vers la fenêtre et là, je vis ce que je n’aurai jamais attendu dans cette partie du désert. Une belle pièce d’eau pure, avec une petite cascade, la source étant un peu plus haute. Là, j’ai été complètement scotchée. Pas possible. — Comment ? — Le fait d’être le Caïd de la région et cela depuis de nombreuses générations, nous donne certains droits. — Je peux, mais je n’ai pas de costume de bain. — Faites comme toutes, baignez vous nue ! Personne à part moi, ne vous verra. — C’est bien ça le problème. — Comme votre futur époux, cela ne porte pas à conséquence. — Mais je vous ai dit que je ne voulais pas vous épouser. Mais je ne résiste pas à la tentation de me plonger dans cette pièce d’eau et il est connu que les Norvégiennes ne sont pas excessivement pudiques. Donc nue, je me glisse dans cette eau et c’est un vrai bonheur après ces jours voir ces mois où le mot piscines était rayé du vocabulaire. Il vient s’asseoir sur le bord en m’observant faire quelques brasses. Il a dans ses yeux une lueur qui ne trompe pas, je sens qu’il admire ma blondeur, produit assez rare dans la région. — Vous êtes magnifique, comme une ondine des contes nordiques. — Vous connaissez ? — Oui, lors de mes études, j’ai eu le plaisir d’être dans une famille où il y avait des enfants en bas âge et la mère souvent leur lisait les contes d’Andersen. C’est alors que je sortais de l’eau avec ma nudité resplendissante, nudité qui n’avait plus ...
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