Gudrun (1)
Datte: 04/08/2021,
Catégories:
Divers,
... rien à voir avec l’éducation réformée de ma jeunesse. Il me tendit un magnifique peignoir brodé de mille motifs dorés et il commença à m’essuyer. Quand je sentais ses mains sur mon corps, celui-ci occultait complètement ma raison et jouissait de ces moments rares. — Venez donc vous reposer sur mon lit. Subjuguée, je le suivis et m’installais sur le lit et là il commença à me caresser la main en admirant la calligraphie que m’avait dessinée les femmes au hammam. — Très joli. J’aime bien ce qui est écrit. Il me regarde avec ses yeux d’un noir profond, il laisse apparaître son torse puissant qui est couturé de pas mal de cicatrices, je ne peux m’empêcher de promener mes doigts dessus. Je sens un érotisme trouble et violent dans l’atmosphère, il approche son visage du mien, sa bouche, à quelques cm de la mienne a une haleine fine et un peu épicée, je ne sais si je vais résister longtemps, tant mon corps apprécie l’ambiance. Je respire son odeur virile, je suis en train de perdre la tête. Lentement, il réduit la ...
... distance entre nos bouches jusqu’à ce que la sienne vienne s’appuyer sur la mienne, je ne peux pas résister et entrouvre mes lèvres, ce qui lui laisse le passage à sa langue qui commence à lécher mes lèvres, puis joue avec ma langue. Mon corps m’abandonne de plus en plus, je suis prête pour l’El-Kebir, je sens que ma virginité va partir en fumée. Quand tout à coup on frappe à la porte en l’appelant d’une manière compliqué mais urgente. Un peu fâché contre cette intrusion dans sa vie privée, il se lève néanmoins et me commande de rejoindre ma chambre. Je n’en saurais rien de plus. Je ne le revois que quelques jours plus tard, superbement vêtu comme pour la parade. Il m’annonce : — Voila Gudrun, c’est bientôt prêt pour le mariage. Ce soir tu viendras dans ma chambre après le repas, mets la dernière robe que je t’ai offert. Ayant repris mes esprits, je lui explique qu’il n’en est pas question. — Mais c’est pour éclaircir encore quelques points indispensables, me réplique-t-il, de toutes façons, tu n’as pas voix au chapitre.