1. Un anniversaire particulier


    Datte: 06/08/2021, Catégories: fhhh, profélève, grossexe, anniversai, amour, volupté, cérébral, ecriv_c,

    ... et Jean Michel, ne voulant pas être en reste, écarta la table basse pour libérer un espace suffisant. Ils instaurèrent un tour en se passant un témoin contrefait par une serviette nouée. Je passais ainsi de bras en bras pour quatre rocks endiablés jusqu’au moment où quand son tour revint, Stéphane, prétextant la fatigue, interrompit cette série en introduisant dans le lecteur un CD de Sade. Les premiers slows se déroulèrent normalement, Les mains sur mes épaules ou sur ma taille, nous dansions à distance respectueuse, échangeant quelques propos qui me faisaient rire plus que de raison. J’aurais dû être un peu méfiante, mais l’alcool et nos flirts verbaux m’émoustillaient, et, quand je suis pompette, je deviens plus sensuelle. Inconsciemment, de slow en slow, je m’abandonnais de plus en plus dans les bras de mes danseurs, gagnée un doux émoi et, pour être tout à fait honnête, par le champagne bu. Progressivement, j’acceptai qu’ils me serrent de plus en plus. Désinhibée, je tolérai même des baisers furtifs sur les joues et dans le cou. Ceux de Stéphane, à chacun des slows qui lui revenaient, devenaient plus audacieux, plus longs, plus près de ma bouche. Ses mains, autorisées par mon abandon, redessinaient furtivement mon corps. Les autres, plus timides, n’osaient suivre son exemple, mais l’encourageaient discrètement dès qu’il regagnait sa place. Ce qui devait arriver arriva. Stimulé par ses amis, encouragé par mon indolence, il profita de ce que je levai la tête pour ...
    ... m’embrasser délicatement une première fois sur les lèvres. Ce baiser presque innocent n’était en fait qu’un test. Ma passivité l’encouragea à réitérer son geste et cette fois ce fut avec passion qu’il explora mes lèvres et investit ma bouche. Encore actuellement je me demande comment j’ai osé répondre à ce baiser violent. . Un tollé de jalousie fit trembler les murs de la maison. Mes deux autres éphèbes se levèrent comme des prédateurs voulant se partager les restes d’une proie facile. Car j’étais devenue facile. Les phantasmes imaginés l"après midi s’actualisaient dans ma mémoire jusqu’à devenir réalité. Ils m’entourèrent et, prétextant maladroitement un privilège du au jour de mon anniversaire, tentèrent tour à tour de m’embrasser. Pendant que leurs lèvres cherchaient sans succès les miennes, leurs mains exploraient mon corps mettant à mal ma robe. Leurs assauts étaient si brutaux que je m’attendais à être violée. J’étais paniquée. J’avais fantasmé leur désir, espéré leur attention voire leur caresses, mais cet abordage me blessait profondément. Je ne voulais pas être une chose, un exutoire à leur libido. Ils ne devaient obtenir mes faveurs que si je le choisissais. Les larmes d’impuissance et de honte qui commencèrent à couler sur mes joues stoppèrent leurs attaques. Rouge de honte et contrariée, j’allais m’asseoir sur le canapé, accompagnée par leurs excuses maladroites : — C’est pas grave.— C’était un jeu.— On ne t’aurait jamais fait cela.— On t’aime trop… Malgré leurs excuses, ...
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