L'ermite (4)
Datte: 06/08/2021,
Catégories:
Hétéro
... d’entrée, tourner la poignée silencieusement, et entrer à pas feutrés. La pièce principale était bien déserte. Aucun relief d’un quelconque repas. C’était à n’y rien comprendre. Je pris mon courage à deux mains, et marche à marche, gagnai l’étage. avtayyfl Je reconnus ma chambre. La porte était entrouverte, le noir régnait à l’intérieur. Il en fut de même pour la sienne. Cela me rassura un peu. Je avais, plus que tout au monde, craint de le trouver au lit avec une conquête. J’optai donc pour la troisième pièce. Je posai mon oreille contre la porte, tentant de capter quelque bruit, mais non, rien. J’entrai. La pièce était nue, très petite. Seul ornement, sur le mur opposé, un grand miroir. Non, pas un miroir, enfin pas exactement. Il laissait filtrer une pâle lumière dans les tons rouges. Des corps y apparaissaient... Un miroir sans tain. Je m’approchai, avide, curieuse de découvrir la scène qui se déroulait dans la pièce voisine. Il me fallut de longues secondes pour l’appréhender entièrement : anneaux, chaînes et harnais pendaient au plafond ; aux murs étaient accrochés tout un arsenal dont le but n’était pas bien difficile à deviner : fouets, menottes, cravaches... La pièce était occupée : au moins un homme et une femme. L’homme était solidement attaché, cerné par le harnais. Il flottait étrangement, semblait se balancer, les pieds ne touchant pas le sol. Il était nu, et je me surpris à plonger le regard vers son intimité. Il bandait comme un âne. Bâillonné, il était à la ...
... merci de sa partenaire. Nue comme lui, elle tenait un fouet. Elle tournait autour de lui, se soustrayant régulièrement à son regard apeuré, et lançait de temps en temps, négligemment, les lanières, marbrant sa peau, tantôt sur le dos, tantôt sur les cuisses. Chaque coup semblait le ravir. Je ne pus m’empêcher de détailler l’anatomie de la maîtresse. Ses mollets, ses cuisses galbées, ses fesses menues, sa taille fine, ses seins fermes, son visage inexpressif mais joli. Elle était magnifique. La jalousie me submergea lorsque je m’avisai que la scène se déroulait chez... Où était-il d’ailleurs ? Et de quel droit étais-je jalouse ? J’en étais là de mes réflexions, captivée, les doigts effleurant le miroir, lorsqu’il apparut. L’ermite. Tel que dans mon souvenir. Puissant, beau, taciturne, terriblement sexy. Bien qu’il ne soit pas nu comme ses acolytes, l’excitation me gagna instantanément, mon corps me rappelant furieusement son envie de lui. Il s’approcha de la femme et lui tendit une cravache. Elle la saisit et la testa sur son esclave, avec un plaisir manifeste. L’ermite avait l’air de diriger la séance, de se comporter en professeur. La confusion m’envahit. J’étais bien consciente de sa part de mystère, mais était-ce ce que je souhaitais découvrir ? Un maître en sadomasochisme ? Il disparut à ma vue, sans doute pour aller chercher un nouvel accessoire. Il ne sembla pas vouloir revenir. Les yeux dans le vague, comme hypnotisée, j’observais ces deux étrangers s’adonner à leur ...