1. L'ermite (4)


    Datte: 06/08/2021, Catégories: Hétéro

    ... passion. Je ne savais qu’en penser. Je ne me projetais pas, dans aucun des rôles, et pourtant mon corps semblait réagir favorablement à leurs ébats. D’autant plus que la femme avait cessé de tourner autour de sa proie, pour s’immobiliser entre ses jambes écartées. Elle commença à sucer son partenaire avec un art consommé, tout en lui donnant de petits coups avec la cravache. Il bondissait de plaisir, au summum de l’excitation. Intriguée et confuse, je me sentais couler abondamment entre les cuisses. Un souffle brûlant sur mon oreille m’arracha à ma fascination. Une odeur reconnaissable entre mille. L’ermite. Il m’avait découverte, mais comment ?, et m’emprisonnait désormais de ses bras, de son corps. Plaquée contre le miroir, les yeux rivés à l‘orgasme maintenant tout proche, j’étais contrainte à l’écouter me susurrer à l’oreille, me faisant perdre tous mes moyens : « Ça te plaît ? ». Hésitation. « Je ne sais pas… ». « Tu veux essayer ? ». Silence. « Quel rôle te tente ? ». Silence. La peur autant que son contact me paralysaient totalement. Je pris conscience de ses mains qui me fouillaient délicieusement. Elles s’insinuèrent sous mes habits, glissèrent sur ma gorge, mon ventre, mes cuisses. Je me contorsionnais sans vraiment lutter, à la fois honteuse de mon manque de volonté et ravie de le laisser faire. Les intruses se rejoignirent sur mon intimité, et s’emparèrent simultanément de ma vulve et de mes fesses, alors que son souffle embrasait toujours mon oreille. « Oh mais ...
    ... je vois que cela te fait beaucoup d’effet ! ». Ses doigts me pénétrèrent généreusement et je bondis de plaisir. Les invités en avaient terminé. Libéré de ses entraves, l’homme s’étirait, tandis que la femme rangeait ses accessoires. Ils firent un petit signe en direction du miroir et disparurent. J’ondulais entre ses doigts trempés, sur la pointe des pieds. Il me laissa mariner dans mon jus quelques instants, où la panique menaça de s’emparer de moi. « A ton tour maintenant. Viens ! ». J’aurais bien voulu refuser, mais j’en étais incapable. Mon désir de lui l’emportait malgré la terreur. Je suivis la main qui enserrait la tienne. La pièce sentait fort la sueur et le sexe. Cela me plût. Il m’arrêta devant le harnais. Pétrifiée. C’est à peine si je compris qu’il me dénudait entièrement, tant les chaînes m’obnubilaient. « Tu me fais confiance ? ». Toujours le même silence. Qu’il prit pour une approbation. Il me souleva sans effort, je me sentis décoller, et en quelques mouvements efficaces, il m’installa dans le harnais. Se déshabilla. Je tremblais de tous mes membres. Armé d’un fouet, il m’effleura de cuir. Lentement. Partout. Etrange comme mon cerveau mit longtemps à interpréter correctement les sensations. Le moindre contact me semblait douleur au début, déclenchant des frissons de rejet incontrôlable dans ma colonne vertébrale. Et puis progressivement, je compris ses caresses démoniaques, associées à ma position, vulnérabilité intégrale, terriblement excitante. Chacun des ...