1. Vengeance d une blonde


    Datte: 07/08/2021, Catégories: Mature,

    Tout se conjugue un jour. Vous parvenez dans un virage. Un nouveaupaysage se déploie : inconnu, menaçant. Vous percevez cela comme unsignal ou un avertissement. Vous devez tout changer à peine de mourir.Une femme et mère de famille rechigne à de trop brusques changements. Larévolution, la témérité sont contraires au principe et au devoirconjugal. Je dus à mon mari et à ma fille à être poussée vers la sortie.On me signifiait que j’avais fait trop mon temps. Que j'étais devenuenégligeable. Je me révoltais cependant contre l’injustice et labrutalité de ce procédé et de ce diagnostic. Quelle muflerie. Quelleingratitude. Eux deux agissaient de concert. J’avais la preuve éclatanteque ma fille m’avait toujours sacrifié à son père. Rien que de naturelcependant. Je devine déjà que vous blâmez ma candeur. Il est vrai j’aitoujours déployé trop d’amour à l’égard de cet enfant comme pouréteindre une culpabilité inconsciente et incompréhensible. Les anspassant elle ne m’en méprisait que plus. Je m’enfonçais d’autant que jeme débattais en vain. Elle sut bientôt que j’étais une épouse trompée etla risée de l'entourage. Peut-être voulut-elle marquer un jour qu’ellem’avait définitivement condamné. Ainsi se fit-elle amie de Margaretsalariée chez son père et notoire maîtresse de celui-ci. Je blêmis etbaissait une fois encore les yeux. La coupe était pleine. Je partisverser des larmes loin dans l’obscurité. Désespérée je partis au volantmon Austin. Je ne sais comment j’atterris ce jour-là ...
    ... dans un café prèsdu centre commercial. Il était près de quatorze heures, désespéréej’obtins par texto du patron de prendre mon après-midi. Tout sebousculait dans ma tête. Celle-ci était sur le point d’exploser.J’étouffais. J’avais besoin d’oxygène. J’échouais au milieu d’inconnus.Rien de plus banal et sordide que ce genre de lieu en un jour de semaineet d'après midi. J’eus honte de paraître unique femme au milieu d’un baroù sévissait autant d’hommes. Pour une part vieux, chômeurs et délabrés.Je ne pouvais plus reculer et stoïquement réclamais un whisky coca commepour m’abrutir. Je m’enfonçais à dessein dans un coin loin de leursregards. Je n’avais sottement rien mangé. Le breuvage fit ses ravages.J’eus peur de me relever. Mes jambes flageolaient. Je ne voulaism'offrir maintenant en triste spectacle. Je me sentais prise dans unenasse. Tout allait depuis ce matin de mal en pis. Je ne vis pas de suiteun homme devant moi qui de son corps massif arrêtait la lumière. Sesrares paroles me parvinrent au milieu d'un brouhaha et de l’ivresse quimaintenant gagnait. Je compris qu’il était une connaissance. J’erraisdans mes souvenirs pour me rappeler cet homme. Il était grand amisemble-t-il du mari. Enfin je retrouvais son nom ou plutôt son prénom :Julot. Oui il était garagiste et partenaire de pétanque de mon mari. Nelui avais-je souvent amené ma voiture ? Les réparations étaient assuréespour un prix dérisoire. Il me gratifiait de mots gentils. Sa draguedemeurait cependant dans les bornes ...
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