1. Vengeance d une blonde


    Datte: 07/08/2021, Catégories: Mature,

    ... retirer. Je nepercevais plus le sens de ses paroles mielleuses. Il abandonna enfin mamain. Il regardait toujours vers les autres hommes. Son geste pouvaitparaître déplacé. Je compris qu’il ne voulait me compromettre. Il mechuchota que je devrais accepter qu’il me ramène. On laisserait la clefde ma voiture à l’un des gars de son garage. Je me levais et chancelaisdevant m’appuyer sur son épaule. Nous formions un couple singulier. Jemesurais assez le scandale de ma position. J’ai été rarement ivre dansma vie. Je n’ai jamais eu de mots assez durs pour ces femmes perdues quis’abîment dans l’alcool. Dehors la chaleur de l’été était furieuse.L’orage avait rendu l’air irrespirable. On eût dit que le temps del’Histoire se fut arrêté et qu’à la va vite on procédait au jugementdernier en exécutant deci-delà maintes exécutions. Je n’avais curemaintenant de l’enfer. J’étais sûre de mon désespoir. J’avais perdu mesillusions. L’enfer m’eût paru une issue favorable. Semblable au bagnardj’avais envie de changer de nom, de vie. Julot avait été envoyé tel unange pour me sauver. Lucide je lui aurais donné un autre nom de démon.Nous passâmes au garage. J’étais encore entamée par l’alcool. J’étaisfaible, abandonnée. Rentrer chez moi et me jeter sous la douche étaitpeut-être une sage résolution. La radio hurlait ajoutant à l’impressionde l’été. Peut-être avais-je somnolé car nous étions à présent arrêtésau milieu d’un pré traversé de mille mouches. Quelle drôle d’idée !Pourquoi ce détour ? Ma ...
    ... douche ne pouvait attendre. Je tournais la têtevers mon ange. Celui-ci dont la face me souriait avait la peau rouge etruisselante. Il me traversa l’esprit qu’il ressemblait maintenant à l’unde ces cochons qu’on flatte dans les fermes pour Noël. J’eus envied’éclater de rire mais peut-être allais-je l’offenser. D’une voix timidej’hasardais : « Je vais vous mettre en retard. Vous avez du travail. » «Il me répondit d’une voix sourde. J’ai tout mon temps. Ne suis-jeresponsable de vous ? » C’est à ce moment que je vis sa main posée surma cuisse et que le soleil infamant nous brûlait. Il est vrai j’avaisdepuis le matin adopté une robe courte si légère. Peut-être cet hommeavait-il pris déjà quelque liberté tandis que je dormais. J’aurais ducalmement retirer cette main et lui intimer l’ordre de reprendre laroute. Non je fermais les yeux telle une victime consentante,expiatoire. Le Minotaure était mon mari et non pas cet homme quiprofitait à présent de la situation. Son geste devint plus précis. Il nese contenta plus de malaxer la cuisse. Il atteint plusieurs fois laculotte. Il voulut m'embrasser. Je détournais la tête. Ses lèvress'écrasèrent et parcoururent mon cou, ma nuque. C’était horrible,répugnant mais nécessaire. J’avais mérité cette punition. J’étais enmême temps fascinée comme si j’assistais à un viol d’une femme quin’était pas moi. Sa main à présent était tout à fait enfoncée dans laculotte. Mon sexe du reste n’appartenait pas plus au mari qu’à celui-ci.Cela faisait longtemps ...