La deuxième nuit, ou l'éveil des sens
Datte: 09/08/2021,
Catégories:
f,
h,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
... m’adresse un sourire de bienvenue avant de focaliser son attention sur les fruits qui m’accompagnent. Je m’installe également devant le poste et dépose la coupe de raisin sur la table basse entre nous deux. — Mmmh, des raisins, c’est mon fruit préféré, tu sais ; il n’y a rien de meilleur quand il fait chaud.— Je sais, tu en fais tout un plat chaque année, c’est pour ça que cette fois j’ai anticipé et j’en ai acheté avant ton arrivée, réponds-je.— Ahah, alors malgré les apparences tu fais attention à ce que je dis, je ne l’aurais pas parié, tu sais, me fait-elle remarquer d’un air narquois. Tout en nous envoyant régulièrement ce genre de petites piques sans méchanceté, nous poursuivons notre discussion sans plus accorder d’intérêt aucun aux enquêtes des profilers américains. Nous discutons de tout et de rien, la famille, le travail, ce que nous avons fait depuis l’année dernière, ses vacances. Tandis que je lui fais gentiment remarquer qu’elle m’a bousillé ma femme pour la soirée avec ses promenades à rallonge et que ce n’est pas très sympa pour moi, elle me rétorque d’une voix minaudante et avec un petit sourire en coin que je ne lui avais jamais vu : — Ah oui, je suis vraiment désolée, j’ai l’impression que j’ai chamboulé ton programme de la soirée. J’essaierai de me faire pardonner en étant de la meilleure compagnie possible.Miskine, le petit Kamal qui se retrouve à devoir passer la soirée seul avec Saoussen. Ce disant, elle pouffe d’un petit rire charmant auquel je ne ...
... peux m’empêcher de participer. Mais quand même, elle n’est pas stupide ; en nous voyant Hanane et moi, tout à l’heure, elle a bien dû comprendre qu’il y avait une partie de jambes en l’air qui s’annonçait. Je commence à la trouver un peu moins innocente, ma pharmacienne. Certes, ce n’est qu’une allusion dissimulée et faite sur le ton de la plaisanterie, mais ce que j’entends c’est clairement « Tu ne peux pas baiser ta femme ce soir ? C’est pas grave, je suis là, moi ! ». Alors oui, je sais, je me monte facilement la tête, mais quand même, nos échanges de regards ont tendance à se prolonger pendant que nous parlons et ni l’un ni l’autre ne semble décidé à détourner les yeux. Elle continue à piocher dans la grappe de raisin de ses fines mains manucurées et à en gober les grains un par un, faisant de ses lèvres le sensuel passage au fond duquel les grains finiront croqués, mâchés. Pourtant il n’y a rien d’explicitement érotique dans la manière dont elle les mange, mais c’est toute son attitude qui tend à me déstabiliser. Elle s’est assise face à moi, les jambes croisées sur le canapé, légèrement avachie sur le coussin qui lui soutient le dos, et tout en grappillant les fruits d’une main, elle s’amuse à entortiller autour de ses doigts l’un des volants de son voile. Par moment, un grain trop juteux laisse couler une goutte à travers la cloison de ses lèvres et commence à couler vers son menton, mais il est immanquablement rattrapé par l’un de ses doigts qui l’essuie vivement et ...