1. Le chemin du vertige


    Datte: 10/08/2021, Catégories: ff, couleurs, asie, extracon, vacances, fdomine, cérébral, init, initff, fsoumisaf, Masturbation nature,

    Je n’avais jamais éprouvé de sympathie particulière pour Kim. Ni d’antipathie. Elle était la dernière arrivée dans notre bande d’amis, une pièce rapportée, la nouvelle compagne de Frédéric. Je m’entendais mieux avec Marie, son ex-femme. Mais elle, on ne la voyait plus depuis leur divorce. On savait toutes plus ou moins, par nos maris, que Frédéric allait parfois voir ailleurs. Mais c’était leur histoire de couple, pas la nôtre. Marie, quand elle l’a appris, n’a pas seulement quitté Frédéric. Elle nous en a voulu de ne pas l’avoir prévenue, et a rompu les ponts. Pendant un ou deux ans, plusieurs nouvellesmadame Frédéric ont défilé. Puis il nous a présenté Kim. Honnêtement, on ne pensait pas qu’elle ferait long feu. Frédéric nous avait habitués à mieux, à commencer par Marie. Kim nous avait semblé banale. Plutôt petite, mince mais bizarrement charpentée : fesses plates, jambes trop musclées, hanches étroites, abdominaux saillants, presque pas de poitrine. Un physique un peu masculin : pour une femme, pas les bonnes formes aux bons endroits. Et elle ne parlait pas beaucoup. Peut-être ses origines asiatiques, ou l’écart d’âge : elle avait une dizaine d’années de moins que les autres femmes de la bande. N’empêche qu’elle est restée. Et Frédéric semblait très amoureux d’elle. Entre femmes, on s’est souvent demandé ce qu’il lui trouvait. La réponse, je l’ai eue lors d’un week-end passé dans un hôtel de la côte normande. Il y avait un sauna. En sortant, après la douche, on a ...
    ... retrouvé les garçons au bar de l’hôtel, face à la mer. On s’est assises avec eux en peignoir pour prendre un thé avant le dîner. Frédéric était déjà au whisky, et parlait fort. À un moment, Kim a déchaussé ses tongs et posé son pied nu sur la cuisse de Frédéric. Qui aussitôt s’est tu, et a caressé son pied. J’ai trouvé le geste de Kim agressif, un geste de possession physique, comme si elle nous disait à toutes « C’est mon homme, il m’appartient, j’en fais ce que j’en veux. » Ce geste m’a troublée. Kim a-t-elle senti que je la regardais ? Elle a brièvement détourné ses yeux sur moi, m’a souri, et recommencé à fixer Frédéric, d’un air conquérant et supérieur. J’étais estomaquée par tant d’aplomb. À dater de ce jour, je ne me suis plus demandé ce que Frédéric lui trouve. Mon mari me l’a d’ailleurs confirmé quelques mois plus tard, alors que je cherchais à savoir si Frédéric continuait à l’occasion à jouer au séducteur : — Non, apparemment, Kim l’a maté. Mon mari a prononcé ces mots en riant, mais j’ai senti en lui une pointe d’admiration pour Kim, qui m’a agacée. Je n’étais pas la seule dans la bande. On était toutes d’accord : les hommes deviennent idiots dès qu’arrive une jeunette juchée sur des hauts talons et au physique exotique. Je ne sais plus laquelle d’entre nous – Carole, je crois – a évoqué la réputation sexuelle des femmes asiatiques. Sa phrase a été suivie d’un lourd silence et n’a rien fait pour rehausser la popularité de Kim. On ne se sentait pas menacées, mais elle n’a ...
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