1. Le chemin du vertige


    Datte: 10/08/2021, Catégories: ff, couleurs, asie, extracon, vacances, fdomine, cérébral, init, initff, fsoumisaf, Masturbation nature,

    ... en arrivant sur la plage que j’ai eu peur. Peur que mon mari détecte quelque chose sur mon corps : une odeur de sexe, une tache d’humidité sur mon maillot, entre mes jambes. J’ai posé les paniers et me suis jetée à l’eau pour tout effacer. En sortant, j’ai pris mes lunettes de soleil dans le panier. C’est toujours plus facile de faire semblant quand les yeux sont masqués. Mes craintes se sont vite dissipées. Les enfants ont couru vers nous en demandant ce qu’il y avait à manger, mon mari m’a posé un rapide baiser sur les lèvres. Voilà, c’était tout : la vie reprenait son cours. Je n’ai pas osé regarder Kim à nouveau avant qu’elle ne se soit assoupie sur sa serviette. Elle était couchée sur le dos, innocente, inoffensive. Ses seins menus, aux aréoles très brunes, se soulevaient à peine au rythme de sa respiration. Je ne pouvais pas détacher mon regard de sa main droite, celle qui m’avait fait jouir. Ses doigts était courts, ses ongles aussi : la forme d’une main d’homme. À partir de ce moment, je l’ai attendue. Je l’ai attendue toute la fin des vacances : un signe de connivence, une sourire, un geste doux, un baiser furtif. Rien n’est venu, même quand nous sommes retrouvées un matin seules dans la villa, à préparer un pique-nique. Et chaque fois qu’on réempruntait ce chemin pour aller à la plage ou en revenir, en passant devant le rocher où je m’étais adossée, je repensais à ce qui s’était passé. Je l’ai attendue à notre retour à Paris : un coup de téléphone, quelques mots ...
    ... lors d’un dîner ou d’un week-end passé ensemble pour me donner rendez-vous, dans un café, un hôtel, chez elle, n’importe où. Elle n’était pas novice ; elle me l’avait prouvé sur ce chemin : elle savait faire basculer une femme. J’imaginais tout : Kim bisexuelle, Kim projetant une partie à trois avec mon mari et moi, ou à quatre avec son mari, puisqu’il paraît que les hommes aiment voir deux femmes faire l’amour. Mais là encore, rien n’est venu : toujours la même distance, comme s’il ne s’était rien passé. Quand je me caresse, c’est à Kim que je pense depuis l’été. J’ai essayé de faire comme elle, frotter le long de mon vagin, avec les doigts à plat. Je n’ai pas réussi. Ça m’excite, mais le plaisir ne vient pas. Je ne sais jouir qu’avec un doigt tournant doucement autour de mon clitoris. Mais mon orgasme monte plus vite et est plus fort quand je revisualise ce chemin, sa main aux doigts et aux ongles courts sur mon vagin. Je sais pourtant que je ne suis pas devenue bisexuelle. J’aime toujours autant faire l’amour avec mon mari. Il m’arrive de me retourner sur des hommes dans la rue parce que je les ai trouvés beaux. Mais sur des femmes, jamais. Ou alors parce que la manière dont elles sont habillées me plaît, mais rien de plus, aucun désir. Sauf pour Kim ; elle est la seule. Et encore, j’ignore si c’est vraiment du désir ou de la curiosité. Je voudrais savoir si j’éprouverais le même plaisir, si sa langue est aussi impérieuse et efficace que sa main. Et surtout, je voudrais ...