1. Le chemin du vertige


    Datte: 10/08/2021, Catégories: ff, couleurs, asie, extracon, vacances, fdomine, cérébral, init, initff, fsoumisaf, Masturbation nature,

    ... jamais essayé de pénétrer dans notre cercle de filles. Elle n’était pas hostile, juste distante. Trois années ont ainsi passé. Nous étions habituées maintenant à la présence silencieuse de Kim. On ne parlait presque plus d’elle. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder à la dérobée, en imaginant ce qu’elle pouvait faire à Frédéric dans l’intimité pour qu’il soit à ce point mordu d’elle. Plus je la regardais, plus il me semblait déceler en elle une sexualité animale : sa peau ferme et dorée, son indolence sensuelle, sa moue boudeuse, ses petites dents prêtes à mordre. Et plus je comprenais pourquoi elle plaisait aux hommes. L’été dernier, nous avons loué une grande maison sur la côte méditerranéenne, juste au-dessus des calanques de Cassis. Avec les dépendances transformées en dortoir, elle était assez vaste pour quatre couples, et les enfants. Les journées, nous les passions à la plage, dans une calanque distante d’environ un kilomètre, accessible par un petit chemin côtier. S’était établi un roulement entre filles : chaque matin, la bande partait à la plage, et deux d’entre nous restaient à la villa pour faire les courses et préparer le pique-nique. Ce jour là, c’était au tour de Kim et moi. Nous les avons rejoints vers midi. Il faisait très chaud, les paniers étaient lourds, j’avais du mal à suivre le rythme de Kim sur l’étroit chemin pierreux qui longeait la côte. Ça m’a soulagée quand elle m’a proposé de s’arrêter un moment. Je me suis adossée sur un rocher, ...
    ... face à la mer. Kim a planté ses yeux noirs dans les miens et m’a dit tranquillement, en souriant : — Toi, tu me regardes trop. Je sais que tu en as envie, et depuis longtemps. Elle s’est approchée, m’a enlacée. Ses bras étaient puissants. Elle a dénoué une des cordelettes de mon maillot de bain, son genou a écarté mes jambes, sa main s’est posée à plat sur mon sexe, en le frottant de plus en plus vite. Et moi ? Je n’ai rien fait. Pas même essayé de lui dire non, ou de la repousser. J’étais comme hypnotisée par ses yeux noirs, en état de sidération devant son assurance, incapable de réagir. Alors j’ai accepté. J’ai juste enfoui ma tête dans son cou, pour ne pas la voir, pour ne pas gémir. Sa main était brutale entre mes jambes, mais précise, et efficace. Jamais mon mari ne m’avait caressée comme ça, ni aucun homme avant lui. À aucun moment ses doigts n’ont pénétré dans mon vagin. Il était pourtant grand ouvert, et j’entendais le clapotis de mon sexe trempé, bousculé par sa main. Ses mouvements sont devenus circulaires. Je sentais mon clitoris rouler sous ses doigts à plat ; je savais, aux ondes qui traversaient mon corps, que l’orgasme était proche. Il est venu en plusieurs vagues. La dernière, la plus forte, m’a tétanisée. Mon corps s’est raidi, et ma bouche a crié pendant que je l’entendais rire. Le reflux du plaisir m’a laissée sans forces, sans jambes. Je m’accrochai à Kim pour ne pas tomber. J’avais besoin de tendresse, de douceur, de mots gentils. Mais ce n’était pas à son ...