Le chemin du vertige
Datte: 10/08/2021,
Catégories:
ff,
couleurs,
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Masturbation
nature,
... programme. Elle s’est dégagée de moi, a pressé ses doigts sur les pointes de mes seins, et les a tirés vers le bas jusqu’à ce que je m’agenouille devant elle, visage à hauteur de son ventre. Elle a baissé son maillot de bain, un peu, pas complètement, jusqu’à la lisière de ses lèvres, et appuyé sur ma tête. J’ai embrassé son pubis. Il était entièrement épilé. Sa peau était douce, lisse, accueillante. Jamais de ma vie je n’avais été en contact avec le pubis d’une femme. Mais dans l’état de confusion où j’étais, ça m’a semblé naturel. Ce geste n’avait pas vraiment pour moi de portée sexuelle. C’était plutôt une manière de remercier Kim pour le plaisir qu’elle m’avait donné. Mais si elle m’avait demandé de descendre plus bas ou de retourner avec elle à la maison pour faire l’amour, je crois que je l’aurais fait. Ça non plus, ce n’était pas à son programme. Sa voix m’a ramenée sur terre : — Les autres nous attendent. Les enfants doivent commencer à avoir faim. Et tu ne peux pas rester comme ça, quelqu’un va finir par passer. Je me suis relevée. Le bas de mon maillot à moitié détaché pendait à une de mes chevilles, le haut était au sol. Je n’avais même pas réalisé qu’elle l’avait dégrafé pendant qu’elle me caressait. Je l’ai remis, ai remonté mon bas de maillot, renoué la cordelette de hanche. Le soleil m’éblouissait. J’avais gardé les yeux fermés quand j’étais dans ses bras. Kim était une ombre, que je ne cherchais pas à regarder. J’entendis sa voix, son rire : — Vous êtes ...
... vraiment toutes les mêmes. Vous semblez hautaines, mais dès qu’on vous met la main entre les jambes, il n’y a plus personne. Tu n’es pas la première. J’en ai eu une autre, je ne te dirai pas qui. Allez, viens, on va être en retard. Passe devant, je te suis. J’ai repris les paniers. J’avançais comme un automate sur l’étroit chemin. Je sentais mon sexe engourdi. Ma tête l’était aussi. Je n’aimais pas savoir Kim derrière moi, à regarder la femme qu’elle venait « d’avoir », comme elle disait. Je n’aimais pas son rire, je n’aimais pas ses mots. Je ne m’aimais pas non plus, à n’avoir pas su lui résister, à être incapable ensuite de prononcer la moindre phrase. Dans un sursaut de fierté – il était temps – je m’efforçais de marcher la plus droite possible, pour la dominer de ma taille. J’avais toujours imaginé qu’entre femmes, c’était plus doux qu’avec un homme, avec davantage de tendresse et de complicité. Avec elle, ça ne l’avait pas été ; au contraire, même : elle ne m’avait pas embrassée une seule fois pendant qu’elle me caressait, pas même sur la peau. Elle m’avait prise sans rien donner, ni cherché à recevoir. Et de qui parlait-elle quand elle disait qu’elle en avait eu une autre ? Une fille de la bande ? Carole, Isabelle, qu’on allait retrouver sur la plage dans quelques minutes ? Une de celles qui passaient les vacances ailleurs ? Ça me semblait impossible. Pas elles, on se connaissait trop. Mais elles se seraient sans doute dit la même chose de moi… Le chemin a défilé vite. C’est ...