1. Le coup de la panne


    Datte: 12/08/2021, Catégories: ff, fplusag, grosseins, fgode, jouet, conte, fantastiq,

    ... entier, et quel corps, d’une femme pareille à celle de ses fantasmes, elle en avait bu, elle en avait respiré, elle en avait léché, tâté, peloté de ce corps, de cette chair. Isabelle se reposa au fond du canapé, heureuse, détendue. Ça sentait la sueur, le sexe, le désir et l’orgasme autour d’elle. Et ces couleurs ? D’où venaient-elles ces couleurs ? Elle ferma les yeux et sentit une nouvelle caresse entre ses cuisses. Elle avait été léchée, embrassée, doigtée, mordillée, tournée et retournée pendant des heures.Elle va trop loin, pensa-t-elle. Mais la sensation était fraîche et elle ouvrit les cuisses. Elle se laissa pénétrer, profondément, sans songer qu’un doigt ne pouvait pas être aussi long. Lorsqu’une vibration douce et enivrante lui fit tourner la tête, elle comprit. Jamais elle n’avait osé s’acheter un tel jouet ni ses amantes habituelles, quant à demander cela à un homme, crime de lèse-bistouquette ! Le vibromasseur faisait monter en Isabelle une vague de plaisir intime profonde, très différente des sensations déjà vécues. En entrouvrant les yeux, elle aperçut le corps de la femme enlacé en elle, les yeux fermés, un godemichet identique lui prodiguant un plaisir identique. Alors que l’orgasme montait en elle comme un tsunami inexorable et ravageur, elle fut envahie encore une fois par la couleur et prit enfin conscience du rai de lumière qui tombait sur un petit tableau aux grandes taches rouge, jaune, bleu, verte.Un Poliakoff ? songea Isabelle, avant d’être emportée ...
    ... par le déferlement de sa jouissance. Lorsqu’elle s’éveilla, Isabelle ne parvint d’abord pas à remettre tous ses souvenirs en place. Elle était dans un petit lit, dans une petite chambre, dans une petite maison inconnue. Elle se leva et, en s’habillant, les souvenirs se remirent en place, de la panne de voiture au jouet érotique. Dans la cuisine un petit déjeuner l’attendait. Le jeune garçon avait refait surface. — Assieds-toi, mange, on a réparé ta caisse, la mère est au boulot. Puis il replongea le nez dans sa tasse de chocolat. Par la fenêtre Isabelle aperçut sa voiture dans le soleil et ne posa aucune question. Sur le chemin du retour, elle tournait et retournait dans sa mémoire les images insensées de cette nuit fabuleuse. Au seul souvenir du corps de cette femme, le désir par vague lui chatouillait à nouveau le bas-ventre. En plein milieu de l’après-midi, elle n’y tint plus. Il lui fallait retourner là-bas, revoir la femme, dire quelque chose. Mais Isabelle eut beau faire et refaire la route, arpenter les bois, elle ne trouva ni clairière, ni maison, ni ce garçon bizarre. Rien, rien sur les cartes, rien sur le GPS, car dans cette forêt on captait très bien la 4G. Isabelle, encore plus tourmentée, revint en ville à cette heure où il faut tourner longtemps pour trouver une place libre. Elle tourna et finit par dénicher, dans une rue qu’elle fréquentait rarement, une place improbable devant une vitrine. En manœuvrant, elle éprouva une vive sensation colorée, familière et ...
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