1. Le bouclier massaï


    Datte: 12/08/2021, Catégories: ff, frousses, nopéné, humour, sorcelleri, québec,

    ... enlever les bas, en me tournant le dos pour les soutiens-gorge, dévoilant peu à peu leur corps voluptueux. Une fois nue, Pierrette tourna sur elle-même pour bien monter à Marie les signes peints sur sa peau qui avaient tourné au vert foncé et… celle-ci la regardait avec convoitise, les yeux mi-clos. Elles s’enlacèrent pour s’embrasser en se caressant tout en me jetant des petits coups d’œil narquois. Elles se caressaient les fesses, se palpaient les seins et se frenchaient sans retenue. Visiblement ça les excitait tout autant que moi. Il me fallut un gros effort de volonté pour rester cloué sur ma chaise avec mon petit air de chien battu. — Pis, me demanda Marie la voix enrouée et les yeux brumeux.— Je pense que… Le carillon de la porte d’entrée se fit entendre, on sursauta tous les trois. L’imitation de la cloche du Big Ben et de son air célèbre « Le Westminster Quarters » résonna dans tout le musée. — Merde ! Bougez pas, les filles, j’y vais. Marie se cacha les seins avec les mains comme d’habitude, même si de l’entrée il était impossible de voir à la cuisine. Je me levai en me retournant rapidement pour cacher la bosse sous mon jean en me disant que pour revenir j’allais devoir improviser. Peut-être en me cachant derrière un bouclier africain en prétextant un fantasme. J’allais ouvrir bien décidé à me débarrasser de quelque importun très rapidement, car on n’attendait personne et l’on avait rarement de visiteurs, mais ma bosse était trop visible et ma chemise trop courte ...
    ... pour la cacher. Encore le carillon tandis que je courais dans le passage décrocher un des précieux boucliers africains en cuir peint de motifs complexes « Massaï – Kenya – Tanzanie 1817 » indiquait l’écriteau collé juste au-dessus. Je me le passai au bras gauche, il était très léger, beaucoup plus que ce que j’imaginais et je courus ouvrir. Deux jeunes adolescentes qui vendaient du chocolat pour une bonne cause, évidemment. Probablement des nouveauxiPod. Elles me regardèrent comme on regarde un gars qui tient un bouclier en cuir peint massaï devant lui. Je pris deux barres de chocolat entre mes dents, les payai et refermai. J’étais déjà dans le salon lorsque j’entendis encore le maudit carillon. Les grosses barres de chocolat se fendirent en deux entre mes mâchoires sous le coup de mon exaspération. Marie, debout derrière la table et qui me regardait drôlement, reprit ses seins en plissant les yeux. Pierrette, amusée comme toujours, passa derrière elle pour l’enlacer et lui donner des petitsbecs dans le cou, mains croisées sur son ventre. Wow ! Encore le carillon. — C’est qui, Paul ? demanda Marie tandis que je retournais vers l’entrée.— Crisgssght… grommelai-je. J’ouvris. Deux juifs hassidiques tout en noir, barbe biblique et boudins. Wow ! — Français, anglais ? demanda le plus jeune fixant le bouclier. French, english, espagnol ?— Frgnofff…— Pardon, monsieur ? Il regardait à présent le chocolat entre mes dents. Je jetai les barres dans le vase chinois et ravalai ma salive. — ...
«12...456...13»