1. Des retrouvailles pleines d' émotion...


    Datte: 15/08/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, amour, noculotte, Oral nostalgie, coupfoudr, amourpass,

    Dix ans déjà… Nous nous étions rencontrés à Paris, à l’occasion d’un séminaire réunissant les principaux cadres français de cet important cabinet d’audit américain. Bien que mariés tous les deux, ce fut le coup de foudre immédiat. Dès le cocktail de bienvenue, nous n’avions d’yeux que l’un pour l’autre. Notre idylle démarra dès le premier soir, avec fougue, rage, investissement total, sans peur du qu’en-dira-t-on ! Mais très vite, cette liaison provoqua la jalousie de mes collègues et l’atmosphère professionnelle me devint irrespirable. Comme à cette époque je tenais encore à ma femme, je changeais donc d’emploi et de secteur professionnel. Et notre liaison en resta là. C’est la lecture d’une information dans une revue financière qui me fit retrouver la trace d’Élisabeth. Elle avait poursuivi une brillante carrière au sein du même cabinet d’audit et venait d’être nommée à Bruxelles, à la direction de la division Europe ! Je me fendis donc d’un petit mot de félicitations, sans autre arrière-pensée. Par retour, je recevais un mel ainsi rédigé : Comment résister à une telle invitation ? Le mercredi suivant, après que nous ayons échangé nos numéros de portable, je me suis rendu avenue George V, le cœur un peu serré. Quelle personne allai-je retrouver ? Qu’était-elle devenue sur un plan personnel ? Comment se passeraient nos retrouvailles ? Personne au bar. Je me fis annoncer par la réception. — Madame vous prie de patienter quelques minutes au bar. Elle va vous y rejoindre. Dix ...
    ... longues minutes s’écoulèrent. Lorsque je vis arriver Élisabeth, toujours aussi lumineuse, ses longs cheveux blonds soyeux étaient réunis dans un chignon qui lui allait très bien, en fait. Une veste bleu marine et une jupe moulante très "haute couture", un chemisier blanc à grand décolleté, meublé par ce collier de perles que je lui avais connu. — Quel plaisir de te revoir ! On s’embrasse, n’est-ce pas. Je ne pouvais rêver meilleure reprise de contact. Autour de deux coupes de champagne, je lui racontais ma nouvelle vie professionnelle dans l’immobilier, ma passion persistante pour l’archéologie et les voyages au Proche-Orient, mon divorce aussi, consécutif à une vie de couple qui avait perdu toute saveur et qui était donc devenue sans intérêt. Élisabeth me résuma son cursus professionnel, cette vie à la fois passionnante et trépidante, sous la pression permanente des associés américains, son divorce également, lié à cette vie professionnelle incompatible avec une vie de couple. Comme elle n’avait pu avoir d’enfant, son divorce avait été sans conséquence. — En tout cas, tu es toujours aussi jeune et aussi belle, me hasardai-je.— Tu es sympa, mais j’ai quand même dix ans de plus, tout comme toi. J’essaye de m’entretenir physiquement et fréquente les salles de sport deux fois par semaine— Et sur le plan sentimental ?— Calme plat. Je n’en ai ni le temps ni l’envie. Mais dis-moi, tu n’aurais pas une petite faim ? Je n’ai pas eu le temps de déjeuner avant de prendre le Thalys. Si tu ...
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