1. Des retrouvailles pleines d' émotion...


    Datte: 15/08/2021, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, amour, noculotte, Oral nostalgie, coupfoudr, amourpass,

    ... es libre ce soir, bien entendu.— Quelle question ! Bien sûr que je suis libre. Puis-je te faire une proposition ? Si nous allions déguster un plateau de fruits de mer à cette brasserie de la Porte Maillot où nous avions fait notre premier petit dîner en tête-à-tête ?— Excellente proposition. Je monte à la chambre prendre mon manteau et on se retrouve dans le hall. Je suivis donc Élisabeth en direction des ascenseurs en redécouvrant ce cul que j’avais tant caressé, embrassé, adoré. La jupe moulante laissait supposer qu’Élisabeth portait un porte-jarretelles. Était-ce habituel, ou avait-elle fait cet effort pour m’être agréable ? Quelques minutes plus tard, affalé dans une des bergères du hall, Élisabeth m’arracha à ma rêverie. — Hé bien, où étais-tu donc parti ? Tu n’as pas demandé un taxi pour nous au chasseur ? Toujours cette impatience, ce besoin d’aller vite, de ne pas perdre une minute. Elle n’avait pas changé… Arrivés à la brasserie, nous eûmes la chance d’être installés à une table d’angle. Nous étions ainsi assis côte à côte. La qualité et l’abondance du plateau de fruits de mer n’avaient pas changé, le Muscadet l’accompagnant non plus. Plusieurs fois, nos genoux se frôlèrent, nos regards aussi. Comme je suçai plus ou moins bruyamment pour aspirer la chair d’une patte de crabe, Élisabeth partit d’un grand éclat de rire. — Tu suces toujours aussi bien. Oh pardon, le vin me fait dire des bêtises ! La chair de la patte de crabe dépassant de ma bouche, je m’approchai de ...
    ... celle d’Élisabeth, avec un petit clin d’œil de connivence. Élisabeth aspira à son tour la chair et je sentis soudain la chaleur de ses lèvres pulpeuses que j’avais tant appréciée. Notre dîner se poursuivit dans une atmosphère très détendue et nous riions d’observer autour de nous tous ces gens qui dînaient et donnaient l’impression de s’emmerder à cent sous de l’heure. Nos petits jeux ne faisaient rire que nous deux. Chacun invitait l’autre à gober une huître. Je décortiquais soigneusement les grosses crevettes, les trempais dans la mayonnaise et les donnais à déguster à mon invitée. Comme dessert, notre choix se porta sur les profiteroles au chocolat. Le dessert que nous avions pris la première fois. L’occasion de nous remémorer plein de bons souvenirs. Il était 23 heures passées quand notre repas se termina. — Que penses-tu si nous allions au club de jazz du Méridien, comme au premier soir ?— C’est la totale que tu me proposes. Comment pourrais-je refuser ? Nous étions en milieu de semaine. Donc, pas la foule. Le maître des lieux nous installa dans une banquette en retrait du podium. Une chanteuse de blues noire, accompagnée par un trio piano-basse-batterie, en provenance de La Nouvelle-Orléans, chantait admirablement le blues et incitait à la mélancolie. Pris par l’ambiance, je saisis la main d’Élisabeth, avec tendresse et, comme au premier soir, Élisabeth posa sa tête sur mon épaule. La musique nous fascinait tous les deux et nous n’avions pas besoin de nous parler, tant ...