Les mémoires de Popaul
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
f,
h,
fh,
religion,
fgode,
hgode,
délire,
humour,
Et il m’a appelé Popaul ! Comme dirait ma copine Charlotte, ce n’est pas classe. Pourtant lorsque j’ai vu son regard se poser sur moi, j’ai frétillé. Métaphoriquement parlant puisque les piles n’étaient pas fournies. Et quand sa main s’est refermée sur mon emballage, quelle joie. Enfin j’allais quitter ce maudit sex-shop. Quinze jours que j’avais été mis en rayon, mais cela avait été une éternité à supporter les quolibets de mes voisins jaloux. Giant Jim, espèce de gros lourdaud noiraud qui se gaussait de ma petite taille. C’est sûr que ma normalité frisait le ridicule comparé à ses 30 cm sur 7 de diamètre. Mais la qualité de sa finition laissait vraiment à désirer comparée à l’extrême sophistication de la mienne. J’étais le résultat du moulage d’un vrai chibre au moindre détail près. J’avais tout l’air d’être vrai au toucher comme à la vue si ça n’avait été ma couleur rose fluo. « Une touche joyeuse et ludique. » avait dit mon concepteur. Touche joyeuse qui faisait rire aux éclats Rocco, mon autre voisin. D’une taille légèrement supérieure à la mienne, couleur peau, relativement bien fini. Il jalousait mon prépuce rétractable, dernier cri de la technologie, mon vibreur avec une boîte six vitesses pareil qu’une Ferrari. Mais, par-dessus tout, ils bavaient, eux qui ne le pouvaient pas, sur mon éjaculation déclenchable à volonté, plus vraie que vraie (c’était écrit sur l’emballage !), à condition bien sûr de remplir mon réservoir dissimulé dans mes testicules. Je ne répéterai ...
... pas tout ce que j’ai dû subir pendant cette période, mais lorsque Laurent se dirigea vers la caisse, quelle délivrance, quelle joie ! Je déchantai très vite. Avec le vendeur, il discuta le prix sous prétexte que j’étais « Made in China » et que les piles n’étaient pas fournies avec. J’étais rose (fluo) de honte. Je dus supporter, une dernière fois, les ricanements et les moqueries de mes ex-voisins. Il en rajouta une couche en exigeant un paquet anonyme. Je ne savais plus où me mettre, j’essayais de me faire le plus petit possible, recroquevillé au fond de mon emballage. Humiliation suivante, il me cacha sous la roue de secours. Bonjour les odeurs ! Dans ma tête de nœud, je voulus croire que c’était un mal pour un bien. Il me cachait ainsi pour pas que sa régulière me voie. Donc probablement pour une jeune et jolie maîtresse. J’étais puceau, si l’on excepte les tests de qualité que j’avais dû subir, mais j’en avais entendu des vertes et des pas mûres lors de mon séjour dans le sex-shop. Entre les commentaires de mes compagnons et ceux des acheteurs éventuels, j’étais largement déniaisé. La jeune maîtresse, tu parles ! Je m’étais fourré le doigt dans l’œil. Aux mauvais esprits qui se gaussent, parce que bien sûr, littéralement parlant, je n’ai pas de doigt et c’est moi qui fourre, je leur réponds que c’est une mets-toi-fort. Après m’avoir « oublié » plus d’une semaine dans son coffre où j’ai dû m’habituer non seulement aux odeurs de gasoil brûlé et aux senteurs odorantes des ...