1. Les mémoires de Popaul


    Datte: 15/08/2021, Catégories: f, h, fh, religion, fgode, hgode, délire, humour,

    ... ses chaussures de marche, mais aussi au mépris silencieux de ces bien-pensants de caniveaux, il me sortit enfin. Alléluia, le grand jour était venu : j’allais enfin honorer une dame ! Après m’avoir déballé et récuré (si, si, il avait peur que les petits hommes jaunes m’aient enduit d’un quelconque poison), il me jeta négligemment sur son lit. Il se déshabilla, sans un mot. Je m’étonnai un peu: il n’attendait pas sa maîtresse. Mais bon, je n’avais qu’une connaissance virtuelle des choses du sexe. Peut-être voulait-il lui faire une surprise. La surprise fut pour moi, braves gens, lorsque mon ami Laurent, loin d’attendre une amante, se transforma lui-même en celle-ci. D’abord, il s’installa devant sa psyché (j’appris plus tard que, habituellement, elle était plutôt utilisée par sa femme). En premier lieu, il bascula, face contre la table, un cadre contenant une photo le représentant avec une gonzesse plutôt bandante en s’exclamant : — Salope ! Puis il entreprit de se maquiller. Je dois reconnaître qu’il était doué. Lorsqu’il eut posé une perruque blonde qu’il avait tirée d’un grand sac de sport, de loin, il pouvait faire illusion. Bon, d’accord, valait mieux pas regarder entre ses cuisses, car le machin entouré de poils qui se dressait n’avait rien de féminin. Pas si harmonieux que moi, mais loin d’être ridicule. Ensuite, il tira de son sac à malices toute sa panoplie : soutif rembourré noir bien entendu, string assorti, porte-jarretelles et bas. Le cérémonial de ...
    ... l’habillement dura plusieurs minutes. Laurent passait chaque pièce en se caressant lascivement et se contemplant dans la glace. Je pouffai dans ma barbe (c’est encore une image, j’ai beau être très réaliste on ne m’a pas doté d’un tablier de sapeur) quand il enfila son string. Sa bite se montrait récalcitrante. Impossible de la faire tenir tranquille à l’intérieur du mince bout d’étoffe. La tête de son gland pointait invariablement en haut, à droite, à gauche. Énervé, il s’esquiva dans la salle de bain. À son retour plus rien ne dépassait. Pendant qu’il fouillait dans la penderie de sa nana, je m’aperçus qu’il avait emprisonné sa queue dans une cage à écureuil. Pour parfaire son travestissement, il lui fallait une robe. À ce que je voyais, sa femme avait du goût. Pas mal de petites tenues très féminines mais de bon ton. Il choisit une robe noire. La manière dont il la passa dénotait une habitude certaine. Sa femme devait être petite (même être franchement petite, Laurent n’était pas très grand) car la robe coupée pour arriver aux genoux, sur lui se transformait en minirobe. À nouveau, séquence « Qu’est-ce que je suis belle ! » devant le miroir. Le résultat n’eût pas été désagréable, si ce n’était ses traits, qui malgré finesse et maquillage, de près, révélait l’homme qu’il avait été. Son absence de hanches lui donnait une silhouette androgyne plutôt sexy. Se faisait-il belle pour sa femme ? Le « salope » n’inclinait pas dans ce sens. Pour une maîtresse ? Je commençais à en douter. Sa ...
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