Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... cigarettes et de quoi tenir pendant les quarante-huit heures du week-end débutant. Je l’entends parfois appeler son chat, lorsque c’est le moment de la gamelle : — Arthur, tu viens ? Ou encore, lorsque le temps est suffisamment clément et que nos fenêtres sont ouvertes, je profite de son amour pour la musique baroque et Haendel. Nous avons le même balcon qui souligne l’étage sur toute la longueur de la façade. Il y a deux ouvertures pour lui : sa chambre et son séjour. J’en ai quatre : ma chambre, mon séjour (avec 2 ouvertures), et une pièce que j’utilise comme bureau-bibliothèque. Nous sommes mitoyens par nos séjours. Chez moi, les trois pièces sont desservies par un couloir, face à la porte d’entrée, qui se termine sur une espèce de débarras dont j’ai fait mon labo photo. De l’autre côté du couloir, une grande cuisine, un coin repas, la salle de bain et les WC donnant sur l’arrière de l’immeuble, au nord-est. Les points de contact avec mon voisin sont donc limités au minimum. De toute façon, je ne suis pas persuadé qu’il souhaite autre chose. Dans l’immeuble, les autres appartements sont occupés soit par des retraités, soit par de jeunes couples avec ou sans enfants. Le grand calme dans l’ensemble ! Cela me convient bien. Le quartier est, lui aussi, tranquille. Notre rue débouche à cent mètres environ de chez moi dans une voie plus passante, avec les commerces utiles et indispensables, une station de bus et une de métro. L’idéal pour un parisien sans voiture. En fait, je ...
... l’ai choisi pour ça, mais aussi pour la lumière qui baigne l’appartement. Près du ciel, au-dessus des arbres – ou presque –, rien ne s’oppose à ce que je profite pleinement du soleil, dès qu’il veut bien se montrer, bien sûr. Aujourd’hui, c’est repos. 1er mai oblige ! Une fois douché et après mon bol de corn-flakes, le yaourt qui l’accompagne et un express bien serré, je vais aller faire un peu de footing au bois de Boulogne. Ma moto m’attend au garage et m’évitera d’avoir l’air d’un guignol en pleine ville, transpirant et soufflant au milieu des promeneurs ou des gens plus ou moins bien réveillés qui vont chercher les croissants du petit déjeuner. Je la laisserai à l’entrée de l’hippodrome sous le regard du gardien, une vieille connaissance qui me rend ce petit service en échange de quelques travaux photo, en général des agrandissements de clichés de ses petits-enfants. Ils sont loin, au Portugal, et sa fille lui envoie de temps en temps une bande de négatifs. C’est moins volumineux et lourd que les images papier. Ça lui coûte (à elle) moins cher ! Nous nous sommes rencontrés par hasard alors que j’arrivais à Paris, il y a quelques années. Une roue de vélo crevée, je pestais devant l’entrée de son domaine. Il m’a proposé de m’aider pour réparer. Pour le remercier, je lui ai fait quelques portraits de sa fille, dix-sept ans à l’époque, jolie brunette, un peu boulotte, mais très souriante. Mon travail lui ayant plu, il m’a fait faire une série sur lui, sa femme, et bien sûr la ...