Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... capable de suivre.— Ça va sans dire ; et puis elle sera l’élément femme qui parlera aux femmes. Cela devrait leur plaire.— C’est donc dans l’intérêt du service, me dit-il en riant. OK, allez-y. De toute façon, c’est eux qui paient : on n’en est pas à une personne près !— Toujours Auvergnat dans l’âme, à ce que je vois…— On ne se refait pas ! Voyez avec Valérie pour les réservations. Merci du coup de main.— Pas de quoi. Je suis allé voir au secrétariat ce que me concoctait mon assistante, histoire d’avoir quelques billes pour vendre le projet à Margaux. C’était pas mal ! Samedi, ces dames voulaient faire du shopping, les messieurs voulaient voir La Défense, et ensemble ils voulaient visiter Paris. Ça, c’était facile à mettre en œuvre. Dimanche, ils voulaient Versailles et Chantilly, avec un après-midi aux courses. Lundi, les messieurs voulaient la Bourse ; les femmes suivraient. En plus, il fallait caser une soirée cabaret, et une pour les grands restaurants de la capitale. Pour le reste, à nous de voir et d’organiser. Simple, non ? Ils logeraient au Crillon et avaient suggéré que leur accompagnateur en fît autant. Tout cela sentait la prise de tête, mais après tout, on verrait bien. Le soir, lorsque je suis rentré, j’avais l’air un peu soucieux. Margaux le vit de suite. — Quelque chose ne va pas ?— Si, tout va bien. Enfin, presque. Je lui ai raconté toute l’histoire et lui ai demandé si elle était partante. — Nous ne serons séparés que samedi matin ?— Oui. Après, je ne ...
... te quitte plus.— Eux non plus ne nous quitteront pas ! Mais si je comprends bien, ou je viens, ou je ne te vois pas du week-end.— Brutalement raisonné, c’est cela. Il reste encore une solution : je refuse… et je démissionne.— Tu es fou !— Au risque de passer un week-end sans toi, oui !— Ça m’amuse de tenter l’expérience. Mon anglais devrait être à la hauteur. Et trois nuits au Crillon avec toi, ça me fait craquer. Je marche. Fin de l’angoisse, début de la soirée. Elle fut un peu à l’image de celle de la veille. Nous avons longtemps parlé de nos projets respectifs. Professionnels et personnels. Pour les uns, c’était clair ; nos voies étaient tracées : elle, l’enseignement, avec un objectif de doctorat dans les cinq ans ; moi, une direction commerciale d’ici quelques années. Là ou ailleurs. Pour le personnel, nous étions moins clairs. Sauf sur le court terme : pas question de se séparer au retour du grand-père. Nous nous installions ensemble pour une « période d’essai ». Après ? On verra bien. Nous avons parlé enfants ; là aussi, nous semblions en phase. L’un comme l’autre, nous en voulions, plus tard. L’un comme l’autre nous ne voulions pas d’enfant unique. Moi, je m’arrêtais à deux ; elle en voyait bien deux ou trois. J’aimerais un garçon en premier ; elle, elle s’en moquait. Deux garçons ne me poseraient pas de problème ; elle voulait au moins un garçon et une fille. Rien d’incompatible, en fait. Autre chose sur laquelle nous étions d’accord : la première occasion qui se ...