Tranche de vie
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
romance,
fh,
couple,
voisins,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... présenterait de partir en province serait le bonheur, surtout si c’était au sud de la Loire, encore plus si c’était dans le Sud-Ouest, au moins pour moi. Une fois encore, nous nous sommes couchés heureux d’être ensemble, plein de tendresse et d’amour. — Tu sais, ton week-end avec les gens de Hong-Kong, ça nous fera une belle sortie et ça me fait plaisir que tu aies pensé à m’emmener. Elle s’endormit avec un gros soupir d’aise comme un bébé. ____________________ En arrivant au bureau le lendemain, j’ai demandé à Valérie de tenir compte de cette nouvelle donnée. — Christian sera content, me dit-elle. Il se demandait comment tu allais faire avec les femmes d’un côté et les hommes de l’autre le samedi. J’ai bien cru que j’allais devoir m’y coller, et avec mes deux gamins, cela ne me réjouissait pas du tout ! Tu m’enlèves une belle épine du pied.— Tout est bien qui finit bien !— Pour le programme, on voit ça cet après-midi ?— Quand tu veux. Tiens, le samedi midi, je les emmènerai déjeuner dans un restau que je connais bien. Spécialités du Périgord.— Bien. Ça m’aurait étonnée que ton chauvinisme ne ressorte pas quelque part !— Je me débrouillerai même pour qu’on leur fasse un petit assortiment-cadeau des spécialités du pays : foie gras, truffe et vins. Ça devrait leur plaire, non ?— Bonne idée. Je vois avec Christian pour le budget ; on prendra ça à notre charge.— À plus tard. De mon bureau, j’ai appelé Jean et Magaly pour le menu. — Le grand jeu mon vieux : je t’amène des ...
... Asiatiques ; Hong-Kong. Donc foie gras, truffes et tout le tralala. Je veux qu’ils en parlent pendant le restant de leur vie. Magaly prit l’appareil : — Plein d’assiettes différentes avec tout ce que je sais faire, ça t’ira ?— Bonne idée. Tu pourrais me faire le colis de spécialités en emballage-cadeau ?— Oui. Tu y mets combien ?— T’occupe. Fais, et annonce l’addition.— OK. Pas de problème, jeune homme. Je vais te faire honneur.— Je n’en doute pas ! On sera six : Margaux en est. Elle s’en réjouit d’avance.— Fais-lui une bise pour moi.— Qu’une ?— À toi de voir. À bientôt.— Salut ! J’ai prévenu Valérie que tout était réglé de ce côté-là et lui ai donné les coordonnées pour qu’elle puisse voir pour les cadeaux. Journée habituelle. Le dossier de mes clients se monte petit à petit sans anicroches ; quelques fax et coups de téléphone me permettent d’avancer à grands pas. Je serai fin prêt à leur arrivée. Dans l’après-midi, je m’octroie une petite pause-café que je reviens boire dans mon bureau. Rêverie. Margaux envahit la pièce avec son sourire éclatant, ses dents blanches prêtes à croquer la vie, sa tendresse, sa joie de vivre. J’ai du mal à comprendre cette image de fragilité et d’angoisse qu’elle donne par moments. J’ai fini par comprendre le soir quand elle s’est racontée. Après notre repas, léger, qu’elle avait préparé, nous sommes allés nous coucher très vite. Le passage à la salle de bain avait été joyeux et, pour tout dire, nous avait bien préparés à renouer avec des jeux que nous ...