1. Recherche infirmière


    Datte: 20/08/2021, Catégories: ff, fbi, Collègues / Travail médical, revede, nopéné, init, nonéro, confession,

    ... ai envie. L’humidité de ma vulve chasse toute controverse. La vérité est là, entre mes cuisses Je me décide à me lever pour appeler Babou quand le téléphone sonne. C’est elle, elle vient me voir pour que l’on parle sérieux. J’ai soudain envie d’elle. Complètement envie d’elle. Je la laisse entrer sans dire quoi que ce soit. Elle s’installe sur le canapé comme à son habitude. Elle aussi se tait. Mon empathie pour elle m’aide à prendre la parole. Je lui dis que j’ai beaucoup aimé sa tendresse cette nuit, qu’elle m’a fait du bien, que je me sens bien maintenant, même si pour moi c’est la toute première fois que je goûte le baiser d’une femme. Babou me répond qu’elle aime aussi les femmes, et depuis longtemps. Qu’en fait, elle aime l’amour, faire l’amour, qu’elle m’aime sagement depuis longtemps. Que je suis sa représentation de l’amour, qu’elle n’aime pas ranger les gens dans des casiers et qu’elle se fout d’hétérosexualité, de mono, de bi, de tri-sexualité, qu’elle ne fait l’amour qu’avec desPersonnes. Peu importe si cettePersonne est femme ou homme, que c’est l’être qui anime ce corps qui l’intéresse. Qu’elle ...
    ... trouve mon être beau pour des raisons que nous verrons plus tard. J’écoute son débriefing complet, et, sagement complice, je la prends dans mes bras. Nous restons sans bouger l’une contre l’autre. J’aime la sensation de ses seins contre les miens à travers l’étoffe de nos vêtements. J’aime l’odeur de ses cheveux. J’aime la toucher. J’aime que mes mains, comme des luges dévalent ses creux et remontent ses bosses. Je goûte ces instants incroyables comme je dégusterais un bon vin en cherchant toutes les saveurs subtiles de sa robe, les fragrances de son décolleté, ses odeurs qui viennent de loin, pour en cerner les complexités, les mémoriser au maximum pour m’en souvenir très longtemps. Le plus longtemps possible pour ma petite mémoire. J’aime cette douceur, ce contact moins musculeux qu’avec un homme où il semble si facile de deviner ses envies. Ce sont les miennes. Le plus fort possible pour enrichirma bibliothèque de sentiments. J’aime l’amour. Pour quand je serais vieille. Nous nous sommes donnée une journée avant de forniquer. Pas connes… Pour bien faire l’amour avec le maximum de tension dans le désir de l’autre. 
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