1. Le sot de l'ange


    Datte: 22/08/2021, Catégories: fh, frousses, gymnastiqu, amour, strip, pénétratio, hdanus, humour,

    ... assortir à ma tenue, et en musique s’il vous plaît ! Je nous suis préparé un CD qui va rappeler le bon temps : Joe Cocker,You can leave your hat on. Je vous laisse improviser, dans le genre effeuillage à la Kim Basinger dansNeuf semaines et demi. Tenez, en plus, je vous donne à chacune un chapeau noir pour faire chic. Moi, je fais mon Mickey Rourke et m’assieds là pour apprécier. Je tamise la lumière, j’allume les petits spots. Passez derrière la baie du salon, et dès que vous êtes prêtes, je lance la musique. Rapide conciliabule des artistes dissimulées de l’autre côté de la baie. Et puis : — Go ! Premières notes, premiers accords. La scène reste vide. Elles le font un peu languir. Et voilà qu’elles apparaissent, à petits pas, maîtrisant parfaitement le rythme des ondulations des jupes et chemisiers. Derrière la nuque, les mains relèvent leur luxuriante rousseur surmontée du feutre noir. Les chaussures s’envolent, en toute élégance. Oh oui, bien sûr qu’elles le gardent, leur chapeau. Et certainement jusqu’à la fin. Pour l’instant elles se contentent d’ondoyer, de face, de profil, de dos, mais toujours dans un ensemble parfait, ne se quittant pas des yeux un seul instant. Nous sommes, Algo et moi, les spectateurs attentifs et émerveillés d’un échange explosif d’émotions amoureuses entre deux femmes qui, il n’y a pas vingt minutes, ne se connaissaient pas encore. Les ceintures se libèrent et s’évaporent dans les airs. Les boutonnières se défont de leurs boutons, une à une, se ...
    ... calant sur le tempo envoûtant. Le devant des chemises s’ouvre. Les bords s’écartent un peu, à peine, juste ce qu’il faut pour pouvoir deviner qu’ils sont en intime contact avec la nudité de seins émoustillés.[NDLA : pas étonnant, moi, Algo, ne leur avais rien imposé pour les dessous. Donc, pas de dessous dessus, ni sans doute dessous.] L’écart entre les deux danseuses se réduit, imperceptiblement. De leur seul regard, elles s’approprient le corps de l’autre. De leurs mains, elles dessinent dans le vide leurs contours, les courbes, les creux, les volumes, créant dans le vide de l’espace deux sculptures évanescentes, mouvantes, émouvantes. Les bras se tendent en avant, les mains se touchent, les doigts s’entrecroisent. Les bras se lèvent. Les corps se rapprochent, se frôlent. Et toujours ces déhanchements ensorcelants. Les seins se cherchent, s’insinuent entre les bords de soie, aidés par le balancement des épaules. Ils se trouvent, s’amalgament. Les cuisses s’imbriquent, les bassins fusionnent. Les lèvres se joignent, les langues se découvrent. Les corps ne sont plus qu’un. La fièvre s’invite et s’installe. Les bras se replient. Les mains se quittent, accrochent un instant la nuque de l’autre, poussant les langues à se chamailler en secret. Glissade des doigts jusqu’aux bas des reins pour débusquer et entraîner deux tirettes qui, sous les chemisiers, se faisaient discrètes. Mouvements souples, des hanches, des jambes. Deux jupes se laissent faire, se dérobent. Deux chemises de ...
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