Amant d'un soir (2)
Datte: 23/08/2021,
Catégories:
Divers,
... colle à sa bouche. Son menton pourtant rasé du matin agresse un peu mes parties intimes. Je n’en ai cure, persistant à me frotter contre lui, pour assouvir cette faim de sexe qui m’envahit. Ma bouche fait l’ascenseur sur la queue démesurément tendue de l’homme qui a réveillé mes sens. Il a de grands soupirs, écho à de petits gémissements que je laisse fuser dans cette pièce inconnue. D’un geste souple, je me retourne prestement et me voici à califourchon sur la verge qui s’enfonce dans mon étui de femme. La gaine souple avale entièrement la bête et je sens les couilles qui viennent toucher le bas de mes lèvres vaginales. Voilà je te trompe vraiment, mon pauvre Michel ! Et à mon grand désespoir, c’est rapide. Le mot… reste encore trop… enfin, pas assez fort. C’est ultrarapide. Quelques secondes et déjà, Fréderic décharge en se retirant ! Déception, je le fixe des yeux et pourtant, il a l’air tellement satisfait. Et moi ! Alors ! Mais il se contente de me sourire. Comment peut-il ne pas voir ma frustration ? Comment peut-il ne pas comprendre que j’ai besoin d’être aussi satisfaite, moi ? Vexée, je me relève, essuie les marques blanchâtres qui coulent un peu sur mon ventre, le principal de son éjaculation ayant terminé sur la moquette. Dans ses yeux, je lis une satisfaction masculine qui me déroute. Quand il veut m’embrasser, sur le seuil de sa porte, je détourne la tête. Au revoir mes rêves ! Je n’ai plus qu’une hâte, c’est de voler vers toi. Je sais bien que je ne serai pas ...
... déçue entre tes bras ! Vite qu’arrive l’hôtel de nos amis, que je puisse venir me glisser dans tes draps, dans tes bras. Pourquoi ai-je été aussi bête et croire que tous te ressemblaient. Penser que le plaisir se partage toujours chez les amants, c’est une connerie et Fréderic vient de m’en asséner une preuve affligeante. Michel, je t’aime ! Maintenant j’en suis pleinement consciente. Je file pour te rejoindre, quittant l’homme qui tire plus vite que son ombre, le Lucky Lucke du sexe. En revenant vers toi, je me dis que finalement une nuit d’hôtel nous sera sans doute salutaire. L’envie que Fréderic avait réussi à susciter au fond de mon ventre continue à me tarauder les tripes. Ouf ! Voilà l’établissement de nos amis. Je ne sais pas quelle chambre tu occupes. Je passe à la réception et le jeune homme qui garde la maison me renseigne immédiatement. Encore quelques pas et me voici devant l’antre dans lequel tu t’es retiré, mais je reste figée sur place. Du couloir où je m’apprêtais à frapper à la porte, je perçois nettement des bruits que je reconnais sans peine. Des bruits qui me glacent le sang, des gémissements qui ne laissent planer aucun doute sur les activités qui se pratiquent derrière l’huis fermé. Je suis comme paralysée par la peur de ce que j’entends. Je sens bouillir en moi la colère qui monte aussi vite que mon envie décroît. hpqhzzal Ivre de cette rage toute féminine, je pose la main sur la clenche de porte et entre comme une furie à l’intérieur de la chambre. Les ...