La Muse (13)
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
... ne sus que répondre, sauf : — Eh, oui, c’est très aimable à vous, mais je ne sais pas comment vous dire… — Écoutez, si vous le voulez, vous pourriez venir chez moi et nous en parlerons tranquillement ; j’habite à deux pas. Là, j’ai vu rouge ! Je me suis immédiatement imaginé qu’il voulait m’attirer chez lui pour me sauter. Je voyais en lui le vieux porc obsédé par la chair fraîche voulant se taper une belle blonde ; je commençai à me lever. — Monsieur Georges, c’est mon cul que vous voulez ! C’est… Il me saisit le poignet avec force et je dus me rasseoir. — Jennifer, tu n’y es pas du tout ; je veux t’aider, c’est tout. Loin de moi cette idée. — Pardon, je… — Ce n’est pas grave, mais je te comprends : tu es belle comme un cœur, et des réflexions déplacées tu dois en avoir tous les jours ; mais j’ai le sentiment que tu sais te défendre. — Je suis désolée… Et vous avez raison : je suis trop sur mes gardes. C’est d’accord, je vais venir chez vous. Quand ? — Ce soir, si tu le souhaites. Pardon, je peux te tutoyer, Jennifer ? — Bien sûr que vous pouvez me tutoyer. OK pour ce soir. — Bien. Tu m’appelleras « Georges ». Il venait de me faire une proposition qui me donnait envie d’y aller, mais j’avais un peu la trouille. Je pris congé et allai en parler à Francis, qui me rassura en me disant que je n’avais pas à avoir peur car cet homme était quelqu’un de très bien. Quand monsieur Georges fut décidé à partir, il m’appela ; le temps de monter chercher un manteau, un sac et mon ...
... téléphone, et me voilà partie avec mon hôte. En passant par les traboules, c’était à deux pas, comme il avait dit. Nous avons monté les escaliers de pierre pour arriver à l’appartement de monsieur Georges. Il ouvrit la porte et me fit entrer avec une distinction d’homme courtois et bien élevé. La porte d’entrée donnait directement sur une grande pièce ou régnait un joyeux capharnaüm. Sur les murs, des bibliothèques dont les étagères pliaient sous le poids des livres. Au milieu de la pièce, un piano à queue et une montagne de partitions attendaient le pianiste. Dans un coin, un coffre et des pinceaux rangés dans le trou de la palette à peinture, un chevalet et une toile où un paysage avec un je ne sais quoi de finition. Au beau milieu de la pièce, deux fauteuils et un canapé entouraient une table basse en verre et fer forgé. Il m’invita à m’asseoir dans un fauteuil. Comme ce jour-là il faisait frais, j’avais opté pour un pantalon ; belle idée, car les bandes de tissu formant l’assise du siège n’avaient plus rien pour les recouvrir. Pendant qu’il était allé chercher un rafraîchissement, je scrutais la pièce et découvris sous une grande fenêtre une table ronde et ses quatre chaises en bois. Dessus, c’était… « Mon bureau » ; c’était cela : mon bureau d’ado, mais en mieux rangé ; nous avions un point en commun. Monsieur Georges revint avec une bouteille – ou plutôt un pot – de vin, et sur un plateau deux verres magnifiquement sculptés et une assiette de saucisson, du pain et quelques ...