1. La Muse (13)


    Datte: 24/08/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... autres charcuteries. Il installa le tout sur la table basse, me tendit un verre et s’assit. — À ta santé, Jennifer ! Et bienvenue chez moi. Tu me fais un immense plaisir d’être venue. Allez, parle-moi de toi un peu, que je sache si je peux t’aider. Je n’arrivais pas bien à débuter, alors j’ai commencé par le bac, puis le métier d’avocat qui ne me plaisait pas plus que celui de juriste. Ensuite je lui parlai de mes amours déçus et de cette envie de toucher à l’art. Je chantais assez bien. Je lui parlai de mannequinat et de modèle pour la peinture ou la photo. Il m’arrêta net. — Tu es en train de me dire que tu veux poser pour un peintre ou un photographe ? C’est la Providence qui t’envoie, mon petit ! Surprise, je ne savais que répondre. Je le fixais droit dans les yeux tout en croquant dans une tranche de saucisson et en buvant un peu de cet excellent vin rouge. Je lui répondis : — Ah bon ? Vous connaissez un peintre ? — Oui : moi. Mais tu te sens de poser nue ? — Oui, je pense. Vous voulez voir, faire un essai ? — Non, ma belle ; je veux te découvrir… le moment venu. — Si vous voulez, on peut faire un essai maintenant ; je suis décidée à le faire. — Soit. Je vais te dessiner. Dans ce cas, prépare-toi. — Je me mets nue ? — Comme tu veux ; fais comme tu le sens le mieux. txntssfw Il se leva et alla chercher son matériel. Décidée à mettre le paquet, je me déshabillai entièrement. J’avais une sensation assez étrange en me mettant nue devant cet homme que je connaissais à peine. ...
    ... À son retour, il me détailla de la tête aux pieds, l’index posé sur la bouche pour cacher une moue interrogative, et me fit une remarque : — Jennifer, ton ex petit copain est un imbécile ; tu es une véritable déesse, il ne te méritait pas. Viens par là. Installe-toi ici, ainsi. Je me suis retrouvée assise dans une position de yoga sur le piano. Il prit ses fusains et commença son dessin. Moi, je me vidais la tête. J’avais fait quelques séances de yoga avec maman, et je trouvais que cela m’était d’une grande utilité. De temps en temps, il rompait le silence et me posant de petites questions sur moi. Il parlait à son tableau : je trouvai cela assez drôle. J’avais l’impression que le temps s’était arrêté. Entre monsieur Georges et moi, il était en train de se passer quelque chose ; mais quoi ? Je n’en savais rien. Ce n’était ni de l’amour ni une envie de sexe. Une sorte d’attirance. Je buvais ses paroles : tout ce qu’il disait n’était que vérité et sagesse. À un moment il m’avoua : — Jennifer, tu es en train de réaliser un vœu que j’ai depuis toujours. Je ne répondis pas. Je scrutai son regard, au plus profond de lui ; mis à part ses yeux marron, je ne voyais rien. Il continua : — J’ai toujours voulu avoir une muse, belle ; belle comme toi. Ses yeux étaient devenus tout à coup humides. Il y avait de l’émotion dans son regard et dans sa voix. — Jennifer, veux-tu bien devenir ma muse, un temps ? Il baissa les yeux sur son tableau. Moi, j’étais plongée dans une profonde réflexion. ...