1. Carole W.


    Datte: 24/08/2021, Catégories: fh, Oral pénétratio, confession,

    ... demi-heure, mais il faut que je tebriefe un peu avant !— Vas-y, qu’est-ce que tu attends ?— On boit quelque chose avant, non ? Notre serveuse est un petit trésor, c’est pour elle que nous mangeons souvent ici, mais je n’apprécie que moyennement l’endroit. À la table d’en face, il y a trois femmes qui mangent des moules et des frites, pourtant elles sont minces, l’une d’elles est même une superbe blonde dans une robe-chemise en laine épaisse anthracite, petits carreaux et gros boutons blancs. Je laisser errer sur elle un petit regard éperdu, que je renouvelle deux ou trois fois, mais elle m’ignore complètement. Nous commandons des bières en attendant Carole W. Après sa première et grande gorgée de bière, Jacques me parle : — J’ai connu Carole dans ma première boîte, elle montait un petit business avec son mari. Ils étaient jeunes à l’époque, je les ai énormément aidés, elle m’en a toujours été reconnaissante.— Tu penses qu’elle va m’aider alors !— T’inquiète, je t’ai dit qu’elle me doit beaucoup, elle m’a jamais rien refusé ! rien, tu vois, RIEN.— Rien ? dis-je à Jacques, étonné par son insistance sur le mot.— Oui, je peux te dire que par endroits, elle est même assez facile.— Quoi ? dis-je toujours un peu étonné.— Ouais, alors, Rambo ! elle couche facile ! Si t’as pas encore compris, c’est que je suis nul en explication.— Arrête tes conneries Jacques, tu me tapes sur les nerfs, veux-tu me dire qu’il va falloir que je couche avec elle ?— J’ai pas dit que c’est une pute non ...
    ... plus, me reprend Jacques, et puis il faut savoir que son mari est souvent à l’étranger.— Qu’est-ce qu’il fait ? lui dis-je sans trop réfléchir.— C’est leur business, aujourd’hui ils sont riches, cela marche bien pour eux. Mais côté famille, je pense que c’est du genre chacun pour soi… Carole W. arrive après trois bières, elle n’est pas seule. C’est une femme très élégante. Sous son manteau de fourrure synthétique, elle porte une veste de laine noir-uni et un jean blanc bien serré autour de sa taille. Élancée, sans rondeurs, elle fait bien ses quarante ans sous un excellent jour, ce qui confirme ce que m’en a dit Jacques. Elle nous fait la bise, et nous fait admirer son maquillage discret et ses ongles laiteux. Elle a une peau délicate, un nez fin et droit, deux lèvres pleines, et des yeux subtils, gris-vert. Celle qui l’accompagne est plus vieille (au moins cinquante ans) et moins charmante, habillée tout en noir, elle se contente de nous serrer la main, elle paraît sympathique bien que raide. Elle s’appelle Nicole. Nous commandons tous des moules et des frites et, jusqu’à ce que les plats arrivent, Jacques et Carole W. échangent de vieux souvenirs. Comme moi, la vieille en noir ne moufte pas un mot, mais je remarque qu’elle suit attentivement les moindres gestes de Carole, et qu’elle écoute tout ce qu’elle dit. Quand les assiettes sont à moitié vides, Jacques détourne la discussion sur moi, en me présentant comme son meilleur ami, ce qui est faux. J’arrête alors de baigner mes ...
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