1. Une passe ? Je trépasse.


    Datte: 24/08/2021, Catégories: fh, hh, hplusag, prost, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, confession, humour,

    ... danseuse… et puis tourbillonnant, soulève ses juponnages de fête, révèle les doux secrets de ses dentelles murmurantes… le bruit des vagues battant la roche est censé alors se substituer au bruit de l’eau coulant dans le bidet. Le résultat est… médiocre. Bigorneau reste en sa coquille ! D’où la facilité avec laquelle la demoiselle de la rue Saint-Denis a pu m’enfiler sans coup férir un préservatif sur le zob… avec les conséquences esthétiques qu’on imagine. Même les mouettes s’esclaffent : c’est comme si un nouveau né se retrouvait le pied chaussé d’une basket de Parker ! Ne riez pas, maître Jacques ! Car, après le trac, c’est le ridicule qui tue en nous le désir… Et ce soir-là, j’ai été servi ! Toutefois, je dois avouer que Cynthia s’est impeccablement comportée : pas un sourire pour m’humilier davantage. Elle est restée professionnelle jusqu’au bout ! Impassible. Impossible pour moi, en revanche, de reconquérir mon quant à moi. Je cours à la catastrophe… Qu’est-ce qui pourrait me sauver de cette déconfiture ? (après avoir connu la compote et la marmelade ?)… -------------------------------------------------- Jacques ! 22 heures !… On est toujours le 4 juillet, jour de la fête nationale des Américains et Will Smith est sur le point de sauver le monde des envahisseurs extraterrestres, mais pas moi qui me suis fourvoyé dans un piteux immeuble de la rue Saint-Denis où je vais périr à coup sûr, carbonisé, dispersé, sublimé ! Ça y est je m’égare… Que le retour au réel est dur. ...
    ... J’ai écrit, écrit, écrit, le temps a passé, passé, passé… Je n’ai pas mangé, mangé… J’ai tout oublié… perdu dans mes souvenirs : le beau paradoxe ! — Eh bien, me dit Jacques, je vois que tu fais du zèle ! Je me lève d’un bond : — Désolé, je ne me suis pas aperçu que les heures défilaient… Avez-vous dîné ?…— Oui, mais pas toi, à ce qu’il me semble : je suis passé par la cuisine. Prépare-toi quelque chose, je ne tiens pas à ce que tu tombes d’inanition… je vais lire ta prose, pendant ce temps ! Je m’aperçois que j’ai faim, en effet. J’obéis donc et dévore un sandwich élaboré en hâte, à base de jambon, d’œufs durs, de salade et de mayonnaise… et bien entendu, beurré à souhait… Deux verres de vin et un café plus tard, je regagne le bureau. Jacques sourit. C’est de bon augure. — Intéressant, fait-il, très intéressant. Avec de l’humour en plus… Une prostituée, donc, pour une première expérience qui s’est bien terminée, au moins ?— Ça, je ne vous le dirai pas… il faudra lire la suite. (Il ne bronche pas)— Tu as une façon de te tourner en dérision… c’est à la fois drôle et triste. Triste parce qu’on ne devrait jamais acheter le plaisir ! (Il soupire, l’œil soudain morose.)— Vous avez raison… Mais, je ne fais que rapporter les faits, honnêtement. Je ne prétends pas être objectif. Quant à Cynthia… elle n’était pour rien dans mon histoire. Elle l’a subie, comme elle en subissait quotidiennement, à chaque passe ! Des hommes qu’elle voyait défiler, qu’elle devait recevoir en elle… Payer ce ...
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