Une passe ? Je trépasse.
Datte: 24/08/2021,
Catégories:
fh,
hh,
hplusag,
prost,
hsoumis,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
journal,
confession,
humour,
... suis, pour la première fois de ma vie, greffé au cœur du corps de la femme… « Ma verge est dans son vagin !… Ma verge est dans son vagin ! » me répété-je comme s’il s’agissait d’un miracle. Mais, c’est que pour moi, c’en est un. Son ventre est chaud, il habille mon sexe comme une écharpe douillette de laine éthérée. Je ne veux plus sortir ! Laissez-moi tranquille… je suis planté dans ma terre d’origine… Et il y a autre chose : je me tiens, à bout de bras, le buste soulevé pour ne pas peser trop sur elle –gentleman, en plus ! Je ne me vautre pas, moi, Môssieur ! – et j’accomplis le mouvement immuable, éternel des reins qui se lèvent puis qui se baissent… Dans cette position, mon visage surplombe son visage et c’est ainsi que je reçois l’offrande de son regard attentif. Je n’y lis pas d’ironie ou de moquerie… Elle me semble juste concentrée. Je bois ses yeux, ses yeux grand ouverts, ses purs yeux d’azur qui font le tour de mon cœur, comme le dit si joliment Éluard. Je sais que mon âme est marquée à jamais par cette image, l’image des yeux de mon Ève, parce que première. Mon corps le sait, ma chair le sait ; ma queue le sait aussi, qui explose en myriades de comètes séminales, coincées dans le caoutchouc frustrant d’une vulgaire capote… capote enfilée par Cynthia sur mon sexe comme une fin de non recevoir… Je me laisse choir, vidé, ma tête nichée contre son cou, déprimé, avec une envie de pleurer incongrue… J’ai dû tenir quarante secondes et encore ! Quarante secondes, le temps ...
... d’agoniser en fait : à peine l’avais-je pénétrée que j’ai senti venir ma mort prochaine ! J’ai mal joui de jouir trop vite… je n’ai pas eu le temps de vivre pleinement l’orgasme parce que je fulminais, je résistais, je me battais, pour retenir, empêcher l’inévitable jouissance. Tâche impossible, car le regard, le fameux regard de Cynthia m’a submergé comme un ras de marée, l’eau de ses yeux a giclé dans mes yeux, s’est ruée dans mon corps, m’a traversé de part en part, irrésistible torrent d’azur dans mon sang, et j’ai eu l’impression que c’est lui, mêlé à mon sperme, que j’éjaculais avec toute la vigueur d’un forcené !… Avais-je éjaculé le bleu de ses yeux ? Le pitoyable réservoir du préservatif ne contient qu’un liquide blanchâtre ! Elle m’a doucement repoussé… Mais j’avais vécu un instant le nez enfoui dans l’herbe odorante de ses cheveux, tout contre son cou humide. Son beau visage me sourit gentiment. Un peu de sueur orne son front… J’ai, un peu, respiré sa véritable odeur de femme… Imprime le parfum épicé de sa sueur dans ta mémoire, Jean… Elle se lève, toujours gracieuse. J’admire son déhanchement sensuel, tandis qu’elle s’éloigne vers le cabinet de toilette. Ses hautes fesses blanches oscillent avec une sorte de gaieté primesautière. Elles sont fermes, rondes, tentantes… J’ai envie de les croquer ses deux pommes roses. Je la rejoins, pour me laver. Elle se pomponne… ses petits seins pointent leur museau de musaraigne devant le miroir… Je capte toutes les images que je ...