1. Infidélité au travail (2)


    Datte: 25/08/2021, Catégories: Erotique,

    Cette nuit-là était agitée par ma peur d’être virée de l’équipe, mais aussi par la nervosité de donner ce petit bout de papier soigneusement découpé sur lequel je m’étais appliquée à écrire : « Thea, alias Pocahontas. 06… Faisons connaissance. Bisous. » Trop anxieuse pour avaler quoi que ce soit, je partis au travail sans manger. Comme d’habitude, je me tenais debout face à ma copine et ses collègues sous l’abri fumeur lorsque le cariste vint saluer ses connaissances sous l’abri voisin. A quelques mètres l’un de l’autre, nos regards se croisèrent, le sien brûlant m’enflamma. J’allais lui faire la bise. Pendant que ses douces joues s’éternisaient contre les miennes, ma main glissait le long de son bras à la recherche de la sienne. Mes doigts frôlèrent sa peau. Surpris, il se redressa, sortant ses feuilles et son tabac à rouler de ses mains. — Bonjour, Pocahontas, dit-il, le sourire au lèvres, ouvrant son paquet de tabac. — Pocahontas, répétai-je en souriant, amusée. — Ben oui, tu lui ressembles avec tes cheveux qui tournent comme ça autour de ton cou. Je lui souris encore. C’était notre première conversation, mon cœur battait la chamade. Le faisceau orangé du lampadaire colorait sa peau, donnant du relief aux ridules autour de ses yeux bruns lorsqu’il me sourit. Ses mains fortes déposaient le tabac sur la feuille rouler. J’en profitai pour glisser mon bout de papier plier en six entre son pouce et son index. — C’est quoi ? Demanda-t-il, surprit. Mon regard gourmand suivit la ...
    ... pointe de sa langue qui lèchait sa feuille à rouler. — Mon numéro, si t’as envie… murmurai-je, baissant la tête, les joues rouges, un sourire timide sur les lèvres. « Si t’as envie ? » Me sermonnai-je. « Autant lui dire si tu veux me prendre ! » Le cariste glissa le papier dans sa poche, d’où il sortit un briquet. Sa cigarette allumée, son regard étincelant me dévisagea. Intimidée, je cherchais un truc à dire, n’importe quoi pour ne pas l’abandonner comme une sauvage. — Ça va pas trop dur, si tôt le matin ? Mon esprit dépravé me traita d’abrutie, ayant décidé d’y aller doucement pour ne pas le brusquer et surtout pour savourer pleinement ce début d’aventure, mes sous-entendus me surpassaient. — Attends, on est que mardi ! Dit-il soufflant un nuage de fumée. — C’est vrai, dis-je en souriant, amusée qu’il ne relève pas mon lapsus. Je retournai vers ma copine qui discutait avec ses collègues. La nouvelle de mon équipe arriva peu de temps après, nous partirent en direction de notre zone de production. Le cariste obsédant mes pensées, mon cœur battait la chamade. Comme il n’y avait aucune panne, nous pûmes commencer la production immédiatement. Afin de rester concentrée sur mon travail, je décidai d’arrêter de penser au cariste. A la pause de sept heures, un message attendait d’être lu sur mon portable : — C’est mignon. Le numéro était inconnu, mais je devinais qu’il s’agissait du cariste puisque je l’avais reçu quinze minutes après notre entrevue. — Quelle relation cherches-tu ? — ...
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