1. Infidélité au travail (2)


    Datte: 25/08/2021, Catégories: Erotique,

    ... broderies blanches à l’avant et transparent à l’arrière, était lui aussi étirable. Mon chaton me suivit dans la salle de bain, où je me fis un brin de toilette et tressais mes cheveux. Apprêtée, je me rendis dans la cuisine où je récupérais mon sandwich dans le réfrigérateur, le mis dans mon sac. Pendant que mon infusion aux fruits rouges refroidissait un peu, j’envoyais un message au cariste : — Coucou bien dormi ? On se retrouve à l’église en passant du côté des écoles ? — Oui. J’y suis. — Déjà ? Je pars de chez moi. J’enfilai mon blouson, regagnai ma chambre à pas de loup. Les ronflements de mon mari me firent hésiter derrière la porte. Je l’ouvris tout de même. La faible lueur de mon portable allumé guidant mes pas dans l’obscurité, j’embrassais mon mari. — Bonne journée, murmurai-je. — Toi aussi. — Merci. Je t’aime. — Moi aussi. J’enfilais mes chaussures de sécurité, sortis silencieusement de la maison. Le cœur battant, je mis le contact. La voix féminine du GPS m’indiquait l’itinéraire. Très prudente sur la route, j’arrivais à l’heure que j’avais donné au cariste. Je fis plusieurs fois le tour des environs, à la recherche de la voiture du cariste, avant de me garer sur le parking de l’école, puisque je ne la voyais pas. Quittant mon véhicule, j’empruntais le chemin pédestre menant à l’église. Guidée par la lampe de poche de mon portable, je fis le tour du monument sacré. Mon amant n’étant pas en vue, je lui envoyais un message : — Je suis devant l’église, où ...
    ... es-tu ? Comme je ne recevais aucune réponse, je décidai de l’attendre près d’un monument aux morts éclairé par la lumière glauque d’un lampadaire. Les bombes qui entouraient la stèle me donnèrent la chair de poule. Après dix minutes d’attente, je décidai d’appeler le cariste. Surprise de tomber sur sa messagerie personnalisée, j’appris qu’il se prénommait Fabrice. J’allais raccroché, mais sa voix grave me captivait. Son intonation lente et morne me faisait sourire. Je l’imaginais s’être enregistré après avoir bu un bon whisky. Je raccrochais avant que le bip ne retentisse. Confuse, je supposais que Fabrice commençait peut-être avant moi, mais dans ce cas, il aurait pu me dire que l’heure ne lui convenait pas. Ou alors, il était partit parce qu’il en avait marre de m’attendre et m’avait raccroché au nez. Je retournais à ma voiture en décidant de me rendre à l’usine. « J’attendrais d’avoir de ses nouvelles par message. S’il ne m’en envoie pas, c’est qu’il a changé d’avis. » Décidai-je. Contrariée et déçue, je me garais sur le parking de l’usine. Je rejoignis ma copine au coin fumeur, discutais avec elle et ses collègues. Soudain, la sonnerie de mon portable retentit. Le numéro de Fabrice affiché à l’écran, je m’éloignais rapidement pour décrocher. — Je suis à l’église où es-tu ? — Je ne t’ai pas trouvé. Je t’ai attendu dix minutes devant et je suis partie. — J’ai dû couper mon réseau pour ne pas éveiller l’attention de ma femme. Désorientée, mes sourcils se froncèrent. — Je viens ...