1. Les vieux messieurs indignes...


    Datte: 16/11/2017, Catégories: prost, init, méthode,

    ... envies… Alors, pour ces vieux messieurs indignes, on a inventé de nouveau paradis, de nouveaux terrains de jeux et de chasse. Des Tours Opérateurs peu scrupuleux, toujours en mal de chiffre d’affaires à augmenter, leur ont offert sur un plateau, avec marketing, photos, catalogues, prix discounts et charters organisés, ces destinations de rêves, de désirs, d’impulsions et d’envies… Ils leur ont offert ces « nouveaux paradis » où la consommation de chair fraîche est autorisée, si ce n’est légalisée. En les fréquentant, ils ont soudain eu l’impression de revenir à l’époque de la colonisation. Quand, débarquant au milieu d’un village indigène, ils pouvaient choisir la compagne d’une nuit qui leur était apportée en grande cérémonie, soumise et consentante, par le chef du village accompagné par le père lui-même, heureux de l’honneur dont sa famille faisait l’objet. Enfin, ils étaient à nouveau reconnus. Ils semblaient revivre cette vie d’autrefois, dont ils avaient tant et tant de fois entendu ressasser les mérites, les exploits. Ils redevenaient conformes aux idées reçues, celles qui les avaient éduqués, que leurs grands-pères, que leurs pères avaient connues. Ces Tours Opérateurs sans morale voudraient leur faire croire avoir « inventé » le concept de « tourisme sexuel ». En réalité, ils n’ont fait que réactiver une situation et ont su exploiter la misère humaine de plus en plus grandissante dans certaines parties du monde. Moyennant quoi, nos vieux messieurs indignes se ...
    ... pressent dans ces lieux de débauches et, contre quelques menues monnaies, profitent largement de la situation avec la malheureuse bonne conscience que leur argent est sensé enrichir les familles, leur donner le vivre et le couvert, alors qu’en réalité se sont les réseaux mafieux qui encaissent les passes. Ainsi, sous couvert de tourisme général, bon nombre de vieux messieurs dignes se transforment-ils en vieux messieurs indignes, allant jusqu’à consommer de la chair toujours plus fraîche. Et, bien que risquant de plus en plus pour leur sécurité, voire leur liberté, les vieux messieurs indignes continuent à traverser le monde en vol charter, pour satisfaire leurs envies, leurs désirs et leurs pulsions. Là, sur place, ils peuvent trouver toutes les réponses à la demande de leurs satisfactions les plus fantasmagoriques, quels qu’en soient les âges ou les sexes. Et pour quelques poignées de dollars en plus, ils peuvent frôler la mort en refusant les préservatifs, inconscients de la transmission des maladies comme le Sida… Mais c’est vrai qu’à leur époque, révolue, le Sida n’existait pas et que cela faisait partie de leurs « hauts faits d’armes » que d’attraper une chaude-pisse ou ramener une maladie vénérienne. La première était soignée à grand coup de permanganate de potassium et les autres avec des sulfamides, puis était colportée de bouche à oreille, entre copains - l’objectif étant d’éviter de sauter la dernière copine en date qui avait couché avec le porteur des vibrions… Et voilà ...