1. Chloé neuve


    Datte: 28/08/2021, Catégories: f, jeunes, vacances, plage, amour, revede, miroir, odeurs, Masturbation prememois,

    ... d’un an. Chloé se demandait si Sandrine faisait comme elle la nuit et l’après-midi, si à Paris il lui arrivait de se barricader dans sa chambre, s’il lui arrivait d’utiliser son oreiller pour se frotter contre lui, comme elle l’avait elle-même fait quelques jours auparavant, elle s’était astiquée si fort entre les cuisses, là où la peau est si fine, si facile à irriter, qu’elle en avait conservé des rougeurs quelques jours durant. Elle se souvenait du contact rêche de la taie de coton blanc, de ce qu’elle avait ressenti quand son clitoris l’avait touchée pour la première fois, cette sensation inconnue, comme si quelqu’un d’autre avait manipulé l’oreiller. La nouveauté, c’est que cette fois sa propre peau n’intervenait pas. Un objet, une matière étrangère s’attaquait à son propre corps, dans ce qu’il avait de plus intime, de plus secret. Elle s’était mise à genoux sur son lit, avait glissé l’oreiller entre ses jambes. Elle l’avait fait aller et venir, doucement d’abord, prenant le temps de découvrir ce qu’elle éprouvait, et très vite elle avait eu envie d’accélérer, elle ne s’était pas retenue, Martine était sortie faire des courses, il n’y avait pas de prudence à observer, aucune précaution à prendre. Et elle avait crié, vraiment crié, rien d’intelligible ou d’articulé, elle avait simplement crié sans pouvoir s’arrêter, sous elle l’oreiller était trempé, il rampait, hors de contrôle, lui sciant la vulve, à certains moments elle avait eu mal, et même si quelqu’un avait ...
    ... franchi le seuil de sa chambre à ce moment-là, découvrant sa croupe frémissante, son derrière rond, la béance de son sexe, elle n’aurait pu s’arrêter, le plaisir avait été violent, dévastateur, sans limites, il l’avait laissée comme brisée, et elle était retombée sur le flanc, sans forces, elle était restée ainsi longtemps, peut-être une trentaine de minutes, avec l’oreiller serré contre elle, la cyprine en train de sécher et de coller ses poils, ses seins lui faisaient mal, ils étaient si durs, cela aussi c’était neuf, neuf et un peu effrayant, y avait-il une partie de son corps qui était capable de ne pas l’émouvoir ? Elle n’avait pas recommencé avec l’oreiller ; pas encore. La nuit d’avant avait débuté une autre exploration, en-dessous de son clitoris, là d’où exsudait ce liquide poisseux, au parfum bouleversant. Il y avait là comme une issue vers l’intérieur d’elle-même. Elle n’en savait pas grand-chose, presque rien pour tout dire ; elle partait sans bagages et n’avait pas osé avancer très loin dans cette déchirure au milieu d’elle. Elle avait attendu le matin, la solitude et le silence, et maintenant une idée se faisait jour, une idée pour tuer le temps, une idée facile à concrétiser. Elle se leva, inconsciente de sa propre grâce, et fit coulisser le panneau de teck qui donnait accès à la salle de bains attenante à sa chambre. Elle revint vers le lit avec ce qu’elle y avait pris, un petit miroir qu’ordinairement elle utilisait pour ses boutons d’acné. Elle s’allongea de ...
«1...345...17»