1. Chloé neuve


    Datte: 28/08/2021, Catégories: f, jeunes, vacances, plage, amour, revede, miroir, odeurs, Masturbation prememois,

    ... nouveau, puis se ravisa, s’assit au bord de son lit, en plein dans le soleil à présent. Elle écarta les jambes, autant qu’elle put, et plaça le miroir de poche devant son sexe, corrigeant l’angle d’inclinaison jusqu’à ce qu’elle puisse le voir entièrement. Pour la première fois elle le contemplait de façon aussi nette, sans aucun obstacle, tous les détails exposés avec complaisance. C’était une nouvelle approche, très différente de ce qu’elle pouvait apercevoir en faisant sa toilette, ou bien lorsqu’elle croisait son propre regard dans une fenêtre ou un miroir. Elle se regardait très attentivement. Sa toison avait pris possession de son ventre, elle s’étendait en deux coulées sombres, sur chacun des rivages de sa vulve, de chaque côté des grandes lèvres encore closes et sèches. Elle fit légèrement descendre le miroir et regarda l’orée de son vagin, avec davantage de curiosité que d’excitation. C’était si étroit, si inoffensif en apparence, et pourtant quand elle s’enfermait dans sa chambre, c’était de là qu’elle coulait, que se déversaient sur sa main les gouttes nombreuses et obsédantes, la pluie illicite de son cœur. Dans un Larousse elle avait vu un schéma poétiquement intitulé « l’appareil génital de la femme » ; elle savait à peu près ce qu’elle était en train de voir et de toucher. À deux doigts, sans quitter le miroir des yeux, elle écarta sa fente. Dans son rétroviseur improvisé elle vit son index venir se poser là, décapuchonner le bourgeon ensommeillé, la petite ...
    ... tumeur dont elle ne savait que peu de choses, sinon qu’elle était capable de l’emmener loin, si loin, vers les frontières de sa propre raison, des pans entiers d’elle-même qu’elle ne connaissait pas. Elle poussa un soupir. Elle observait son doigt tandis qu’il agaçait la petite colline rouge d’incendie, faisait en elle monter le tumulte, c’était si différent, si spécial que de voir enfin cela, le voir comme sur un écran ; cependant tout commençait de s’ouvrir, elle regardait avec une voracité émue son sexe de jeune fille venir à la rencontre de sa main de jeune fille, à la rencontre de ce qu’elle était alors, de ce qu’elle était encore ce matin d’août. Des idées troubles lui venaient. Elle délaissa son clitoris, dressé à présent, gorgé de sang, non loin de l’explosion et, très doucement, elle fit avancer son majeur à l’entrée de l’orifice qui béait timidement. Elle eut l’impression de s’enfoncer dans un canyon visqueux, et le plaisir différait, moins immédiat, plus indirect, semblant venir de plus loin. Assez vite, elle rencontra une résistance, n’insista pas. Aller et venir dans les courtes limites qu’autorisait ce cénacle, tel qu’il était, inusité et fertile en promesses, cela suffisait à l’emmener ailleurs, hors d’elle-même. Elle fixait l’envers de son sexe dans la glace, mais au vrai n’y voyait plus grand-chose désormais, sa main aux mouvements nerveux et rapides en masquait l’essentiel, de plus le miroir tremblait, il finit par lui échapper et tomba à terre, sans se briser, ...
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