Chloé neuve
Datte: 28/08/2021,
Catégories:
f,
jeunes,
vacances,
plage,
amour,
revede,
miroir,
odeurs,
Masturbation
prememois,
... avec un bruit mat qu’elle entendit à peine. Elle n’essaya pas de le ramasser. Elle se renversa en arrière, ses deux mains se rejoignant au-dessus de son sexe, sur elle, contre elle, en elle, et s’abandonna entièrement, des plaintes s’échappaient de sa bouche grande ouverte tandis que sa tête oscillait, sa tête sur le drap chiffonné, ses doigts de gauche à l’entrée d’elle, ses doigts de droite au sommet de sa blessure, maladroits encore, un peu gourds, empiriques, et son bassin bougeait, dansait même, des rigoles de sueur coulaient le long de son ventre, enserraient la verticalité de son nombril et venaient se mêler à l’amertume sucrée, à la rumeur mouillée, et ses jambes, ses longues jambes de faon lui faisaient comme un compas, et c’est ainsi qu’elle vint, dans cette position exactement, elle jouit en deux temps, en haut puis en bas, secouée d’abord par des ondes superficielles, et ensuite par un plaisir souterrain, elle s’était enfoncé deux doigts, puis trois, à mesure de sa propre dilatation, et son cri long et rauque retentit dans la maison, et du jardin on aurait pu en distinguer quelques tonalités, mais il n’y avait personne, personne pour entendre Chloé en train de jouir, personne pour la voir s’endormir, comme son bonheur passager l’avait laissée, son corps comme une tache obscure dans la pièce blanche,viens comme tu es, et elle se rua dans le sommeil pendant que les ultimes crispations de son sexe venaient mourir dans le silence, silence retrouvé, et de nouveau ...
... il n’y eut plus que le vent, les craquements de la maison, la respiration de Chloé, apaisée, ralentie, expirante. C’est la faim qui la réveilla. Le plaisir était passé, il était presque toujours suivi d’un sommeil épais, lourd, dont elle sortait avec peine, un goût pâteux et saumâtre dans la bouche. Elle se souleva sur les coudes. Juste devant elle, scintillante, inaccessible, la mer semblait l’attendre. Furtivement elle regretta de ne pouvoir sortir, mettre le bateau à l’eau, s’enfuir. Elle se mit debout, n’enfila rien, sans avoir besoin de le décider. À la longue c’était devenu quelque chose de normal, être nue dans la maison, dès qu’elle le pouvait. Et elle le pouvait. Elle sortit de la chambre par l’escalier principal, celui qui était le plus proche de son lit et qui donnait dans le hall, tout en bas de la maison. Le carrelage en damier lui parut très froid. Elle s’accorda un rapide coup d’œil dans le miroir de l’entrée, celui dans lequel sa mère se regardait chaque matin avant de partir au travail. La veille de son accident, Martine avait laissé une cuisine impeccable, mais quelques jours d’absence avaient suffi pour que s’y installe un certain désordre. Cela convenait très bien à Chloé qui se prépara rapidement un petit déjeuner comme elle les aimait, c’est-à-dire copieux et déséquilibré. Délaissant les chaises de plastique de l’office et leur inconfort, elle emporta son plateau dans le salon, souriant en pensant à la tête de ses parents s’ils l’avaient vue dans cet ...