Plaisirs de l'aube - Histoires de Sexe

Plaisirs de l'aube

... mâchoire. La belle se retourna, le visage rouge comme un coquelicot. — Mais, je croyais que vous dormiez !— Moi aussi, je dois dire. Mais vous avez bien agi pour me réveiller !— Je ne m’en étais pas rendu compte ! Je tenais absolument à récupérer le disque qui était derrière ! Elle se laissa glisser dans le fond du canapé Chippendale. La jupe remonta légèrement le long de ses cuisses.— Sido, vous êtes chez vous !— Oui, mais… Je ne me tenais pas très bien, si vous voyez ce que je veux dire ! Elle ne se faisait pas à la situation et était écarlate.— Ah, ça ! Vous étiez fort troussée !— Et vous avez regardé ?— Je pourrais être hypocrite et vous dire que non ! Alors, assez véhémente : — Mais vous l’avez fait ! Voyeur ! Ah ! J’ai bien fait de penser à vous pour les petits conseils coquins ! Je me doutais que vous étiez l’homme de la situation ! Le regard avait repris une certaine douceur alors qu’elle me débitait sa tirade.— Vous avez raison. Mais heureusement que j’ai regardé !— Comment cela, heureusement ?— Parce que je vais vous éviter une erreur capitale ! Une erreur gigantesque !— Ah oui ! Et laquelle ?— Le porte-jarretelles !— (Elle pouffa) Malappris ! Parle-t-on de son porte-jarretelles à une dame ?— Bien sûr, quand elle vous le montre !— C’était absolument involontaire ! Enfin… presque !— Mais ce fut !— Bon, et alors, que voulez-vous me dire ?— Ah, là, Sido, il va falloir que vous acceptiez de considérer ce que je vous dis comme un avis… technique et désintéressé ! Sa ...

... pudeur oubliée, elle commençait à sourire, d’abord de façon un peu contrainte. — D’abord, Sido, il faut que j’en sois sûr !— Mais sûr de quoi ?— Que j’ai bien vu !— Cochon !— Pas à un ami désintéressé ! Si vous avez mis, ce que vous nous avez d’ailleurs caché tout à l’heure… Sido se radoucit et en revînt à ses premières intentions. — Je ne voulais pas tout vous dévoiler tout de suite ! Il fallait bien que vous en découvriez encore !— … des bas et un porte-jarretelles, c’est bien pour satisfaire le regard de vos admirateurs !— Peut-être, et vous avez raison ; vous m’avez quand même surprise !— J’avais bien compris ! C’est d’ailleurs le terme exact ! Néanmoins, et pour le futur, que ce soit pour un ami, votre mari, un amant, que sais-je ! Libre à vous ! Mais faites les choses correctement !— Et comment ?— Alors, vous allez remonter votre jupe !— Comment ?— Mais jusqu’à la taille ! Au-dessus de votre porte-jarretelles !— Je vois que, lorsqu’on vous accorde des privautés, vous poursuivez sur l’élan ! Elle poursuivit d’un air de vieille institutrice revêche : — N’oubliez pas que j’ai dit à Rupert que nous l’attendrions !— Nous en sommes bien d’accord ! Mais alors, soyons prêts à son arrivée ! De ses deux mains, en me fixant droit dans les yeux, elle fit remonter sa jupe comme je le lui avais demandé. Je m’attachai à soutenir son regard. Le sien se fit bientôt moins assuré. Elle était maintenant troussée comme il convenait ! — Démonstration, Sido ! Maintenant, vous allez vous mettre ...