Elles - Luce & Caprice - Histoires de Sexe

Elles - Luce & Caprice

Utile à savoir : Luce : prononcer à l’italienne Lutché, mais c’est comme vous voulez, Luce, c’est joli aussi ; Lumière en italien, d’ou « l’italienne éclairée ». ILY : I Love You Cornaline : La Cornaline, du latin cornus, corne, est une variété de quartz rouge à brun-rouge appartenant au groupe des calcédoines rouges (Wikipédia, Cornaline.) Azahar : fleur d’oranger en Arabe Lirio : à prononcer - tout du moins en andalou- Lilio, d’où Lil’, Lys en Espagnol Lumière, chaleur et tendresse. Ainsi était le cocktail de ce matin de mai, entre moiteur insupportable de l’été et douceur printanière. Quelques battements de cils et elle ouvrit les yeux. L’éclat matinal éblouit ses pupilles azurées. Elle referma les paupières et se rapprocha sensiblement de sa chère en un mouvement furtif de son corps. Elle resserra son étreinte qui pendant la nuit était devenue plus lâche. Un sourire se forma sur son visage, il n’y avait rien de plus exquis que ces matinées là. Il n’était pas tard pourtant, on devait avoisiner les huit heures et quelques… c’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle se résolut à rester tranquillement au lit. Puis elle se souvint que sa douce risquait de se lever bientôt, enfin, certainement avant que Luce n’émerge à nouveau. Elle rouvrit les yeux, les laissa s’accoutumer à la lumière qui semblait se faire plus acceptable. Elle se redressa vaguement, se calant sur son coude et se pencha légèrement sur sa tendre. Délicatement, elle repoussa une mèche de ses cheveux ...

... teints, roux qu’elle adorait tant caresser, enrouler autour de ses doigts, sentir. Une chose étrange, ils sentaient toujours bons. Tout comme Caprice, c’était étrange mais certainement pas déplaisant. Elle détailla cette peau couleur miel, cette invitation aux baisers, à quelque dégustation… mh… y songeant, Luce se pencha plus avant et déposa un baiser sur le haut du bras de sa douce, après quoi elle se recula et s’étira en baillant. Elle s’arracha du lit au prix de maints efforts et, attrapant la nuisette qui traînait par terre, vestige de ce qu’elle avait porté la veille, elle se dirigea mollement vers la douche. Leur appartement était un petit T2 situé sur la très charmante place de l’Antigone. Un espèce de havre de paix dont l’architecture laissait les deux jeunes filles toujours admiratives. Les deux montpelliéraines avaient été séduites par la beauté du lieu, la proximité du tramway et du centre commercial, entre autres. Il était simplement composé de leur chambre ainsi que d’un salon et d’une cuisine, les toilettes étant malheureusement regroupés avec la salle de bain. Qui, un jour, avait pu songer à une telle disposition plus incommodante que pratique ? Elles l’avaient décoré avec soin et l’ensemble était agréable et apaisant. Pas de touche trop vive ou trop claire mais un savant mélange de couleurs pastels pour la peinture et une disposition épurée des meubles qui donnait une impression d’espace dans cet appartement pourtant restreint. Une douche donc, rapide et ...