Elles - Luce & Caprice - Histoires de Sexe

Elles - Luce & Caprice

... rafraîchissante qui acheva de réveiller la jeune femme. Toilette machinale, elle l’exécuta vaguement consciente puis revint dans la chambre pour pouvoir s’habiller. Elle regarda son adorée dont le buste se soulevait régulièrement au rythme de sa respiration. Luce enfila sous vêtements en dentelles, chemise blanche striée de couleurs pâles et jeans pas trop serrés n’étant pas du genre à aimer se sentir coller mais adorant tout de même se sentir sexy et désirable. Comme elle le disait souvent à ses amies quelque peu timides : — Attends, je veux dire, si à vingt trois ans tu caches ton corps, à quel âge tu comptes le mettre en valeur ? Ce sont les bonnes années la vingtaine, c’est juste avant l’apogée, mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas en profiter, tu vois ? Bien… elles n’étaient pas toutes d’accord mais, pour Luce, impossible de ne pas mettre en valeur son potentiel féminin et sensuel. Elle se traîna ensuite jusqu’à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. C’était un des moments qu’elle aimait le plus. Profitant du sommeil de Caprice, elle lui prépara une tasse de café qu’elle posa sur leur petit plateau, un cadeau de crémaillère, qu’elle accompagnait généralement par des tartines de confiture, ou de beurre ou autre. Petit rituel qu’elle adorait plus que tout, savourant leur dimanche matin, seule journée qu’elles pouvaient passer l’une avec l’autre du matin jusqu’au soir, la nature n’étant pas une si mauvaise mère finalement. Ainsi, comme à son habitude, elle ...

... commença à faire chauffer le café pendant qu’elle tranchait le pain et le faisait griller. Elle-même grignotait quelques biscuits en buvant du jus d’orange. Alors qu’elle était en train de tartiner le pain, elle sentit deux bras l’envelopper et une tête se poser sur son épaule. Une chaleur diffuse la couvrit pendant qu’elle esquissait un sourire. — Hey, tu te lèves bien tôt.— C’est toi qui parles ! Luce rit sans arrêter sa tâche.— Je voulais changer de d’habitude. Il n’y a rien de plus monotone que la routine ! Continua Caprice en piquant un biscuit. Puis, le croquant, elle voleta jusqu’à la cafetière pour se servir un café.— J’ai envie de framboises ! D’un mouvement du bras elle s’accrocha à la poignée du frigo et l’ouvrit. Elle resta tanquée devant un petit moment avant de repérer la barquette de fruit et de s’en saisir. Hop, un coup de peton et la porte se ferme. Elle attrapa une framboise et la mangea sans plus attendre. — Du coup, ça sert à rien que je te fasse des tartines, soupira Luce en posant le pain grillé et le couteau.— Meuh non ! je m’en occuperai après, t’en fais pas., répondit Caprice dans un sourire mutin en s’asseyant sur la table. Elle attira doucement Luce par le pan de sa chemise, en profita pour la défaire bouton après bouton, bien lentement, sans même toucher sa chère. Celle-ci s’installa entre les jambes de sa ’Cornaline préférée’, comme elle aimait l’appeler, mais ne tint guère longtemps et l’embrassa presque aussitôt. Caprice passa ses mains sous le col de ...