1. Elles - Luce & Caprice


    Datte: 19/11/2017, Catégories: ff, intermast, Oral

    ... la chemise et l’emporta au loin, la faisant glisser le long des bras ballant de son adorée, la laissant tomber sur le sol. Pendant que leurs lèvres s’étreignaient toujours avec langueur, elle s’affaira à dégrafer le soutien de sa belle et l’envoya valser à son tour. Elle interrompit un instant leur baiser afin de retirer le t-shirt qui lui servait souvent d’unique pyjama puis poussa le plateau et s’arma du couteau ainsi que d’une victime à la peau écarlate. Elle la coupa en deux et s’allongea sur le plan en bois avant de déposer un bout de la framboise sur chacun de ses tétons : — Et toi, t’aurais pas envie de framboise, par hasard ? Tout sourire, Luce se prêta volontiers au jeu et, se saisissant du pot de confiture et du couteau, elle débuta de tartiner une sorte de ’I’ entre les seins de Caprice. Celle-ci sentit le froid de la lame se poser délicatement sur ma peau, la confiture en coula, tiède et collante, puis Luce exécuta un mouvement à la verticale faisant frissonner sa belle. Elle savait parfaitement, la bougresse, que Caprice raffole de ce genre de caresses légères, si légères qu’elles sont à peine des caresses. Du bout des doigts, du bout des ongles, du bout du couteau, qu’importe, ça la faisait toujours frémir. Caprice comprit vite, en me concentrant vaguement sur le mouvement que Luce exécutait, qu’elle traçait un ’I’. Pourquoi un ’I’ ? Elle était sacrément étrange parfois, mais Caprice la laissait continuer car elle ne semblait pas avoir fini. Déjà, elle ...
    ... revenait à la charge avec une nouvelle munition de confiture, et cette caresse encore froide, sur la peau chaude et offerte. Caprice ne pouvait se retenir de laisser échapper quelques rictus, ou de rire, c’était carrément des chatouilles, c’était trop délicieux. Un ’L’ maintenant ? ou voulait-elle en venir ? A la troisième lettre, qui semblait être un ’Y’, elle releva la tête : — Qu’est-ce que tu me fais là, demanda-t-elle, légèrement étonnée.— Hum, je t’aime c’était trop long, mais comme ça, je trouve que c’est parfait !— Je t’aime ? trop long ? ILY ? ah… ok… Et, déposant ses armes, Luce commença la dégustation pour le plus grand plaisir de Caprice que la tournure ravissait. — J’ai bien cru que tu n’y viendrais jamais, se plaignit-elle mollement. Luce fit une moue et embrassa son amoureuse pour la faire taire, leurs langues ne mirent pas beaucoup de temps avant que, se prenant main par la main, elles entamèrent quelque valse langoureuse et intime, où se mêla passion, confiture à la myrtille, amour et tendresse. Quelques pas, quelques tours, et la danse fut bientôt finie, et ce sur les quelques mots de Luce :— Tais toi vilaine, c’est toi qui va venir bientôt ! Eclats de rire. Elle reprit sa marche et traça un chemin de baisers le long de la joue, puis juste sous le menton, et enfin, dans le cou, endroit particulièrement sensible de son aimée où elle s’attarda. Caprice sous ces caresses habiles se mordillait la lèvre, laissant quelques furtifs soupirs se faire la malle de temps en ...
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