1. Angoisses et consolation


    Datte: 01/07/2017, Catégories: f, fh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, bain, amour, cérébral, revede, Masturbation nopéné, initiatiq,

    ... rassuré par la tournure des choses.— Bien dommage, tu ne crois pas si bien dire ! Si tu savais à quel point s’agitent en dedans de moi le même cœur et le même désir qu’autrefois. Si ce n’est pas une pitié de devoir se rabattre sur des sangsues pour trouver son plaisir, alors qu’un beau mec comme toi me regarde me baigner à poil. Il n’y a pas si longtemps encore, j’en aurais fait mon affaire, d’un joli cœur comme toi ! Sans lâcher ma main, elle me guide maintenant vers la couverture où je m’étais endormi. Je ne trouve pas la force de lui résister. Quelque chose en elle m’enlève toute volonté. Sa détermination arrive même peu à peu à m’ôter mes inhibitions face à son corps fatigué, dont chaque ride évoque les ravages du temps. Elle poursuit ses lamentations, comme si elle lisait en moi. — Les ravages du temps ? Seulement sur l’enveloppe, jeune homme, à l’intérieur c’est chaud bouillant, comme pour la première fois, dit-elle en s’allongeant sur le dos. Tu m’excuseras si je me fais un peu de bien avant de continuer notre conversation, mais les petites bouches commencent sérieusement à m’exciter. Fais comme si je n’étais pas là. Ou alors viens m’aider, il en faut peu pour me satisfaire. Sans plus attendre, elle pose sa main sur son bas-ventre et commence à caresser doucement son clitoris, juste en dessous de la sangsue qui a maintenant doublé de volume, tout comme celle qui orne son sein. Les deux bêtes sont parcourues de contractions obscènes à chaque fois qu’elles avalent un ...
    ... peu de sang, semblables à celles qui agitent un phallus prêt à expulser sa semence. La scène est totalement irréelle, et il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que je m’enfuie, profondément perturbé par la violence des émotions qu’elle suscite en moi. Pourtant, les gestes harmonieux de la vieille en train de se donner du plaisir agissent progressivement et m’apaisent. Je me sens lentement passer au-delà des apparences, et surtout au-delà d’une aversion profondément ancrée en moi pour la déchéance du corps. J’en arrive même peu à peu à pouvoir observer cette femme trop longtemps sevrée de tendresse avec un regard nouveau. Certes son corps est vieux, son ventre est flétri et ses seins sont réduits à l’état de poche de peau sans relief, mis à part les mamelons qui se dressent maintenant avec fermeté. Certes son sexe n’est en rien attirant, ses hanches maigres ne donnent pas envie d’y poser les mains. Pourtant, quelque chose d’émouvant émane indéniablement d’elle, aussi délicat que son parfum et aussi troublant que la chaleur de sa peau. Quelque chose d’universellement envoûtant que communiquent probablement son désir désespéré de tendresse et les gestes immémoriaux qu’elle fait dans sa recherche du plaisir. Je ne m’imaginais pas capable de bander par compassion, à plus forte raison pour une femme de cet âge. C’est pourtant bien un début de tension que je décèle maintenant dans mon membre, alors que la vieille fait vibrer son doigt de plus en plus vite sur sa vulve. Elle garde les ...
«1...345...12»